Venue impromptue....

Les hommes bêtes avancèrent lentement. On entendait leur grognement distinctement qui commençait à entourer le campement. Le feu du campement éclairait tel un éclair de ci de là les mufles de leurs agresseurs.

Une hésitation, un temps de flottement et un immense coup de hache frappa soudainement un cheval qui s'effondra sous le coup tandis que les autres longes se coupèrent net.

Les chevaux s'affolèrent et la jeune fille s'agrippa à l'un des chevaux pour essayer de le calmer. Le cheval hennissant de peu rua et se mit à fuir emportant la gamine ballottée , accrochée à la longe dans la nuit noire.

Pendant ce temps l'homme bête qui avait tué le cheval s'élançant sur ses jambes arqués vers le prêtre tandis que derrière le père supérieur un groupe de 3 bêtes le chargeaient également.

Hiork avait mis un certain temps à se lever. Un premier temps, il regarda Eomergon les yeux hagards, comme si il était absent.

Le prêtre avait du mal à se sortir du rêve qui le hantait chaque nuit. En l'occurrence, une partie du rêve semblait être devenue réalité.

Une fois qu'il eut retrouvé ses esprits et entièrement compris la situation, il brandit haut son marteau qu'il gardait toujours à portée de main et hurla le nom de son dieu avant d'entamer une puissante prière d'une voix forte et inébranlable.

"Tu protégeras l’Empire!
Tu auras la haine de toutes les faiblesses et t’en constitueras le juge saint!
Ta vie n'est rien, Sigmar prévaut!
Protèges ta terre sainte et meurs! Meurs!"

Une aura immaculée entoura le prêtre, le baignant dans une sainte lumière protectrice. Il brandissait à présent son marteau devant lui, faisant de lourds moulinets dans le vide, comme pour amorcer ses frappes, et marchait en direction des ténèbres. L'excitation du combat l'avait pleinement envahit, il faisait ce pourquoi il existait, ce pourquoi il avait voué sa vie à Sigmar, il priait et combattait.

Face à cette force déferlante les bêtes hésitèrent un instant... jusqu'à ce que l'on entende une voie sifflante sortir de la foret crier "Du Sang ! DU SANG pour le Dieu du Sang"

"DU SANG!!"

Les hommes bêtes comme excités par cette voix se lancèrent dans une nouvelle offensive face à ces deux hommes laissés en pleine foret.

Une foule d'une dizaine d'hommes bêtes chargèrent et menacèrent de submerger les deux prêtres tandis que le cultiste s'approchait mais restant en arrière, à la limite de l'éclairage du feu de camp.

Alors que les hommes bêtes les encerclaient sans aucun ordre en poussant des hurlements à glacer le sang le frère représentant et le père supérieur entendirent au lieu le cri de frayeur d'une enfant et un rougeoiement illumina un instant une petite partie de la foret à l'ouest.

Les hommes betes ne firent pas attention à cela. Les babines retroussés ils chargèrent les deux hommes.

"frère! ces bêtes sont guidés par quelqu'un... Sans leur chef ils se disperseront tel une meute de chiens..."

Eomergon fixa cette nouvelle vague d'homme bête courir vers eux, Leurs langues baveuses et noirs sortait de la bouche et ils poussèrent des beuglements assourdissants... Leurs pas lourds figeaient dans le sol des empreintes à sabots fourchus...Le prêtre guerrier ressentait une haine sans fin à l'égard de ses sous-race...Croisement hérétique d'un homme et d'une bête à cornes...ils ne méritait pas la vie et encore moins de respirer l'air du Saint Empire bénit par le très Haut Sigmar, Loué soit il. Leurs jugement devait être bref et la purification de se sol souillé d'autant plus.

Son arbaléte à répétition rechargé, il pointa le groupe de bâtard chaotique à bonne distance. De l'autre main il sortit de sous la tunique un pistolet de piètre confection... Le temps manquait pour qu'il ne puisse viser comme il le fallait. Les Fléches quittérent leurs logement dans un bruit sourd et aigu, traversant l'air trop vite pour que les bêtes ne puissent les éviter...

Eomergon toucha deux bêtes, qui sans rien comprendre lâchèrent leurs armes et s'écroulèrent sur le sol. une troisième fléche avait atteint le genoux d'un cornus... La rotule explosé, l'homme bête poussa un cri de douleur qui s'entendait sur des kilomètres à la ronde... L'image des yeux révulsé de ce chaoteux et sa langue pendante qui ballottait de droite à gauche confirmait ce qu'Eomergon pensait de ses sous-êtres. La bête boitait mais continuait d'avancer dans l'espoir d'arriver au contact du prêtre guerrier... Espoir de courte durée quand la balle du pistolet vint se loger dans l'orbite du démon, stoppant là sa course et ses rêves de devenir un champion des Dieux sombres...

Eomergon lâcha alors ses armes devenu inutile et souleva du sol la Sainte relique. Un marteau d'au moins sa taille, qu'il monta au dessus de son épaule prés à le balancer de toute sa force et de tout son élan sur le crâne de ces bête.

Leurs nombres devenait pourtant inquiétant...Mais sans perdre la foi, Il attendait de les recevoir comme il se doit pour une ultime purification...

à quelques dizaines de mètres...

"Hommes d'armes de Talabheim!!!!!!! CHARGEZ!!!!!"

Hiork mit quelques temps avant de réagir à l'appelle de Eomergon. Celui-ci lui indiquait la présence d'une entité hiérarchique supérieure parmi les monstres.

Le Père de l'OSM secoua légèrement la tête, sans pour autant détourner son regard des bêtes l'encerclant. Il avait soif de combattre, soif de punir pour son dieu, et cette soif était difficilement contrôlable, d'autant plus qu'il venait de se réveiller en sursautant et en sortant péniblement d'un son horrible cauchemar.

Il s'apprêtait à charger, lorsque une voix puissante surgit du néant pour ordonner à des hommes, citoyens de l'Empire visiblement, de charger.

Hiork hésita et parut surpris, mais cette hésitation ne dura pas et il entame une charge vers un groupe d'abominations qui s'approchaient.

Marteau brandit il se rua sur eux en hurlant le saint nom de son maître.

-SIGMAR!!!!!!!

Il abattit son marteau, le releva et le fit tournoyer en continuant à charger dans le troupeau, tel un chien enragé. A chaque coup donné, il vociférait un sermont.

-Recevez le Corps de L'Empereur-Dieu Sigmar, buvez à la source immortelle !
Il abattit son arme sur un crâne cornu.

-Adorons le Corps très saint de l'Empereur-Dieu Sigmar Pére de tous,

"Hommes d'armes de Talabheim!!!!!!! CHARGEZ!!!!!"

L'ordre lancé venait de l'orée de la forêt. Les incantations des prêtres avaient permis de guider une escouade de Talabheim jusqu'à eux. Par chance pour Hiork et Eomergon ils ne s'étaient pas enfoncés énormément dans la foret, ce qui avait permis à l'escouade qui surveillait les alentours de la forêt de les repérer. Eux.. sinon le bruit de combat.

Les crocs découverts des bêtes cornues luisaient comme transfigurés par les éclats des combats et la lueur du feu.

Des éclairs jaillirent des pistolets

"Attention ! Il y a des humains avec les hommes betes"

Le cultiste à l'orée du bois s'effondra une balle de pistolet entre les deux yeux. Son sang éclaboussa l'homme bête qui se trouvait à ses cotés. Excité il chargea avec violence le père supérieur qui bloqua son coup à l'aide de son marteau sanctifié.
Celui ci, vibrant de la lumière divine de Sigmar semblait vivre et palpiter entre ses bras alors qu'ils luttaient de force pour repousser l'autre et l'abattre.

A ses cotés le frère représentant repoussait avec une vigueur qu'on n'eut pu soupçonner les attaques transversales des hommes bêtes sur le père supérieur. Il attaquait , encaissait puis retournait les coups, tenant toujours sur ses jambes, sa volonté refusant de s'incliner devant le destin qui semblait devoir être le leur.

Les hommes bêtes ne furent en rien désorganisés, selon l'espoir d'Eomergon, à la mort du cultiste. Comme si cet homme n'était rien pour eux, ou en tout cas, absolument pas une entité supérieure.

L'homme bête devant Eomergon s'effondra sans que celui ci ne l'eut touché... transpercé par une pique tenu par un lancer rouge et blanc.
Les hommes d'armes chargèrent les hommes bêtes avec toute la violence de la haine devant le fléau et le courage des hommes sachant qu'ils n'ont plus d'autres chance que de faire face.

La vingtaine d'hommes bêtes moururent sous les coups redoublés de ces hommes d'armes alors que la jeune femme qui venait de mettre à mort le cultiste apparut enfin... La lueur du feu mourant éclaira des cheveux de Rky Shenstein.

Le sergent se tourna avec méfiance vers les 2 prêtres et la jeune femme en lançant

"Déclinez votre identité!" d'un ton ferme et peu amène, les épées encore levées..

Malgré leur armures, Sir Vonsmann et Sir Eomergon avaient parcouru nombres de lieues.
La jument de Rky semblait exténuée et l'escarmouche avait du l'effrayer, la spadassine tenta d'apaiser en vain l'animal. Il fallait dire que le spectacle n'avait rien de tranquille.

Le mousquet fumait encore, mais Rky le raccrocha a sa ceinture. Elle prit son poignard, la garde possédait de multiples symbole dédiés à Sigmar et s'approcha du corps hérétique.
La répurgatrice défit le haut du cultiste et approcha son regard des tatouages.

"Khorne hein ... tu pourra dire a ton Dieu que si il veut du sang, et bien qu'il se serve chez son disciple..., siffla Rky a l'adresse du mort"

Rky était dos au groupe, elle prit une profonde inspiration, et se retourna avec un sourire quelque peu forcé.
S'avancant vers Hiork Vonsmann, elle fit une révérence.

"Frère Supérieur, Frère Représentant, heureuse de vous retrouver pleins de vitalité, fit-elle un sourire génée sur les traits, que diriez vous de bruler ces corps impies?"

Espérant gagner un peu de temps, Rky fit face aux cadavres et soupira: les regards de Vonsmann et Eomergon étaient froids, et suspicieux, il fallait faire attention a ce qu'elle allait raconter...

Hiork avait le visage meurtri de griffures des semi-bêtes. Il regardait encore avec stupéfaction les nouveaux arrivants, et plus particulièrement Rky qu'il n'avait plus revu depuis plusieurs mois.

Il répondit en premier lieu aux soldats.

-Je suis Hiork Vonsmann, créateur de l'Ordre du Saint Marteau, soldats. Sigmar vous bénisse, en ce jour votre courage a contribué à sa gloire.

Il respira longuement, récupérant encore sa respiration après cet affrontement court mais violent. Il se tourna ensuite vers Rky et lui parla à voix basse après s'être approcher d'elle.

-Bonsoir ma Soeur. Je pense que tu me dois quelques explications n'est ce pas? Mais pas ici, suis nous, nous en parlerons plus tard.

Il se retourna à nouveau vers les gardes.

-Qui êtes vous soldats? Que faisiez-vous ici et avez-vous cette fillette?

Le sergent qui commandait l'escouade se tourna vers le Père Supérieur.

"Mes respects Père Hiork Vonsmann, et vous aussi Frère Eomergon de Middenheim. Puisse Sigmar nous délivrer du mal.

Nous surveillons les avancées du chaos, surtout dans cette forêt. Depuis quelques temps nous avons pu observer la présence de quelques créatures du chaos mais jamais rien de cette sorte!

Quant à la gamine, pas vu de gamine, nous avons juste vu une partie de la foret s'illuminer un instant... d'ailleurs la fumée qui s'en dégage devrait vous guider, regardez par la bas...

Cette femme est également avec vous? Vous répondez d'elle? "

L'homme se tourne vers Rky et la regarde sans ménagement.

La remarque du capitaine avait surpris la jeune femme...
Elle comprit, il lui manquait son armure, ainsi que le médaillon propre a l'Ordre. Il lui avait fallu passer inaperçu ces derniers jours, heureusement que le Père Supérieur et le Frère Représentant la reconnaissait.

Le capitaine du contingent la regardait encore de travers quand le groupe de l'OSM prit la route, elle le comprenait, voir une étrangère en habits de piètre qualités apparaitre du coté des bêtes, cela pouvait preter a confusion. Elle lui adressa ce même sourire qu'à l'accoutumée et se rapprocha du groupe. Si il devait douter d'elle, au moins il aura foi en Vonsmann.

"Frère Eomergon, qui est cette jeune fille qui vous recherchez? Est-ce une hérétique? une innocente? s'enquit la répurgatrice auprès du prêtre."

Eomergon lui expliqua l'histoire, ponctué par des sacres a Sigmar, ainsi que nombres de jurons sur les homme-bêtes.
Quand a l'histoire de l'Ordre Flamboyant, Rky soupira, depuis de nombreux mois deja elle était sur des affaires les concernant.

La fumée apparaissait plus clairement à présent ...

Une fois qu'ils furent assez éloigné pour les gardes ne puissent plus entendre leur conversation, Hiork se rapprocha de Eomergon.

-Mon Frère, tu t'es battu vaillamment aujourd'hui, commença-t-il en posant sa main sur ses épaules massives. Nous n'avons pas souvent eu l'occasion de combattre ensemble mais cette anecdote m'a une fois de plus prouvé ta valeur. Je suis fier de t'avoir à mes côtés.

Il ne le regarda pas et s'éloigna vers Rky.

-Ma sœur, je pense que quelques explications seraient les bienvenues à présent n'est-ce pas? Ou étais-tu depuis tout ce temps et pourquoi ne pas nous savoir fait parvenir de message? Tu sembles en bonne santé.

La neige se remit à tomber comme lors des derniers jours. Une neige très précoce qui n'aurait pas du être présente avant au moins un mois...

Le paysage se métamorphosa lentement sous les yeux des trois membres de l'Ordre du Saint Marteau. Il semblait que Sigmar purifiait les terres souillées par le chaos par une blancheur immaculée.

Les galops furieux du cheval avaient laissé des traces profondes dans la neige qui étaient tombées il y a deux jours. On voyait clairement une trace importante, comme un ballot trainé sur plusieurs pas. Puis, une branche avec du sang un peu plus loin attira leur attention.

Les traces se dirigeaient bien vers la fumée qu'ils pouvaient apercevoir lorsqu'ils levaient les yeux vers le ciel à travers les feuillages des arbres. Ceux ci, nues au début se couvraient de plus en plus de feuilles à mesure que leur espèces changeaient. Les sapins se faisaient de plus en plus nombreux. Espèce connue pour bien subvenir aux hivers rigoureux et à la géographie du lieu.

Voila... ils étaient arrivés. Ou? Ils n'en avaient nulle idée. Mais le lieu était bien ce qu'ils cherchaient.

La bête de Rky s'ébroua un instant, comme perturbée par l'odeur de l'homme bête calciné au sol, et aux rougeoiements des branches qui finissaient de se consumer.

Il y avait eu lutte, cela se voyait. On pouvait rapidement deviner que la gamine avait été trainée un petit moment, ne voulant pas perdre le seul cheval qui leur restait.. les deux autres étant morts. Le cheval s'était calmé par ici, et elle avait été surprise, blessée (gravement ou non? Ils n'en avaient aucune idée) par un homme bête alors qu'elle cherchait à retourner sur ses pas. La surprise? La peur? ou bien la maitrise de soi avait fait qu'elle avait réussi à survivre à cette rencontre en le calcinant. Les arbres et arbustes de cette partie de la foret en étaient témoins...

Le cheval s'emballa de nouveau face au déluge de flamme dont il n'était pas habitué... mais cette fois ci avec son petit fardeau sur le dos.

La piste du cheval s'éloignait vers l'ouest, au cœur de la Foret de Drakwald au nom si noir.. et à la réputation des plus ternes. Une piste qui disparaissait sous la nouvelle neige qui retombait.

La neige continuait de tomber sans discontinuer... s'ils prenaient le risque de suivre la piste qui s'effaçait, qui sait s'ils retrouveront leur pas?

Lorsque Rky lui avait expliqué sa situation, Hiork avait semblé comprendre le fait que ses émotions aient pris le dessus. Mais il lui fit néanmoins une reproche.

-Tu dois comprendre une chose ma sœur : nous sommes les serviteurs de Sigmar, les vrais, ses plus fidèles. Si l'OSM brille, c'est Sigmar qui brille. En agissant seule, tu prive notre Ordre du droit de s'accorder une victoire supplémentaire au nom de Sigmar. Nous avons besoin de toutes les victoires possibles. Je te rappelle que l'Église est méfiante envers nous. La corruption qui en infeste les rangs cherche à effacer les plus pieux serviteurs du Saint Empereur-Dieu. En cela tu as mal agi.

Il n'en dit pas plus et ils continuèrent leur chemin après que Hiork et Eomergon ait béni les lieux de leur saintes prières, espérant rendre ce lieu un lieu sacré pour la victoire Sigmarite qui s'y était déroulée.

Ils arrivèrent donc sur les lieux carbonisés et aperçurent les traces qui se dirigeaient vers la sombre forêt.

Hiork regarda ses compagnons et sans un mot, ne doutant pas de leur dévotion ni de leur courage, il entama la piste des traces de la fillette, suivit par le puissant Eomergon de Middeheim et la mystérieuse Rky Shenstein.

La marche fut longue... et pénible. Les traces du cheval semblaient se perdre par moment, pour être redécouvertes un peu plus loin non dissimulées par la chute de neige. Les branches d'un arbre avaient empêché les flocons de se répandre sur les traces de la jeune fille.

L'avancée à pied des trois personnes, suivi du cheval de Rky était lent... bien plus qu'un cheval lancé au galop comme l'était Edana.

A un moment ils crurent entendre un cri "VAAAAAAAAATEEEEEEEEEER" suivi de rien d'autre... Peut être avaient ils rêvé? Peut être était ce le vent ?

Toujours est il qu'il était impossible de savoir d'où venait la voix et 4 heures plus tard ils durent bien se rendre à l'évidence : Ils ignoraient où se trouvait Edana... la trace avait disparu.. et ils étaient perdus dans la foret...

A défaut de sauver la jeune fille, ils allaient devoir maintenant se sauver eux même...

Hiork stoppa son cheval brusquement. Il descendit lourdement, enfonçant profondément ses bottes dans le sol mousseux de la sombre foret. Il s'accroupit un peu plus loin, semblant rechercher une quelconque trace du passage de l'enfant mais visiblement, il n'en trouvait aucune.

Il se retourna vers Rky et Eomergon, et c'est à ce dernier qu'il s'adressa.

-Je ne suis pas un grand pisteur. Je pense avoir perdu sa trace, et par la même occasion nous avoir perdu. Sigmar guidera nos pas, mais si l'un de vous a une idée, je l'écoute.

Hiork médita avec perplexité les propos de Rky avant de lui répondre en secouant la tête négativement.

-Ma sœur, les bâtards semi-bestiaux sont morts. Je suis quasiment sur qu'il ne reste aucun survivant de ceux qui nous ont attaqué. Après, la forêt regorge certainement d'autres engeances du mal, mais je doute qu'ils y soient pour quelque chose.

Il regarda Eomergon, comme irrité, par par le Prêtre semblait-il mais par la situation.

-Je savais que cette gamine nous causerait des problèmes!

Il se retourna à nouveau vers Rky.

-Cette enfant avait les marques de l'ordre de Sorciers flamboyants sur elle. Cette fumée est vraisemblablement due à un de ses sorts. Les monstres ont du faire connaissance avec la puissance cachée de cette fillette voilà tout.

Il se passe nerveusement la main dans la barbe et se gratta son visage abîmé et sale.

-Frère Représentant, qu'en penses-tu, tu ne dis mot?