Venue impromptue....

Il y a plusieurs mois...

La neige commençait à tomber. L'hiver étendait son manteau en avance cette année là. Les flocons donnaient à la terre cet aspect pur, comme lavée de toute manifestation chaotique, retrouvant enfin son innocence d'antan.

De loin une silhouette avançait en grelottant. Ses pas étaient hésitant, la silhouette dodelinait, vacillait à chaque pas, semblait à chaque seconde s'écrouler comme les flocons qui l'entouraient, sans bruit, sur le sol immaculé.

Alors que la silhouette s'approchait du Krak on pouvait mieux l'observer. Il s'agissait d'une enfant maigrichonne, les pieds en sang, vêtue de vêtements qui était encore de bonne facture, surtout un manteau épais en peau de loup.

Son visage était creusé...

Elle hésita un instant avant de taper à la porte en tremblant.

Karl et Joseph avait aperçu la jeune fille depuis un moment, mais, en ces périodes de troubles, ils étaient restés sur leurs gardes ; leur employeur n'avait pas pour habitude d'être clément avec ceux qui échouaient à leur tâche, en l'occurrence surveiller et protéger le Krak des Frères du Saint Marteau.

Cela faisait, à cette époque, relativement peu de temps que l'ordre s'était installé dans les lieux. Il y avait encore des maçons et divers artisans dépêchés pas l'OSM afin de mettre rapidement le krak en état.

Lorsque les deux gardes furent certains, plus ou moins, que la fillette ne présentait aucun danger, il se mirent vivement en action.

Karl beugla ses ordres au jeune Joseph.

-Ouvre gamin! Vite vas chercher un curé elle a pas l'air fraîche!

Joseph inclina la tête et s'exécuta, il pénétra dans le krak, ouvrant lourdement la porte massive, puis il partit à la recherche d'un prêtre, criant dans les froids couloirs de la forteresse.

Pendant ce temps, Karl était venu soutenir l'enfant. Il la fit entrer dans le corps de garde suite à quoi il lui jeta son manteau sur les épaules en la frictionnant pour la réchauffer. Il en souriait pas, cela lui arrivait rarement, ce vétéran endurci n'aimait guère montrer de compassion ou d'amabilité, mais il semblait gravement impliqué par la situation de la fillette, qu'il regardait avec inquiétude.

-Ça va gamine? D'où tu viens comme ça?

la gamine en question paraissait avoir une dizaine d'années tout juste. Les extrémités visibles de son corps étaient bleus: le nez, les pieds. Ses mains étaient blottis contre elle alors qu'elle ne cessait de trembler.

"S... Si... Si.... Si.."

Ses mâchoires étaient tant crispées qu'elle était incapable de dire le moindre mot. Elle ne pouvait poser qu'un regard de détresse pure et de supplication vers l'homme qui la tenait dans ses bras à essayer de la réchauffer.

"Si... Si... s'il... fous.. plait..."

Le froid, le soulagement, la peur imprimaient à son corps des secousses qu'elle ne pouvait maitriser. La seule manière de communiquer étaient ses deux yeux si expressif de suppliques muettes.

Un châle vaguement posés sur sa tête couvrait ses cheveux.

Karl ne cessait de regardait l'enfant, intrigué, presque subjugué. Cette fillette semblait différente, une telle souffrance n'étais pas courante chez des enfants de son âge. Il continuait à essayer de la réchauffer tant bien que mal et il ne semblait pas avoir aperçu l'état des extrémités de son corps, tant il était concentré sur son visage.

Des bruits se firent entendre derrière le vieux garde. Joseph pénétra dans la pièce, il semblait légèrement essoufflé par sa course au travers des couloirs du krak.

-Herr Vonsmann... dit il simplement.

Une petite porte de bois s'ouvrit alors.

La silhouette plutôt imposante du prêtre guerrier se dessina sombrement dans l'encadrement de la porte. L'homme était de taille assez haute, avec de larges épaules, qu'il tenait droites et fières.

Il s'avança dans la pièce lentement.

Son regard se port sur la fillette, un regard dur, droit et intelligent. Ses yeux noirs plongèrent dans ceux de la fillette, tandis qu'il continuait d'avancer vers elle. On eut dit qu'il voulait sonder son âme!

Il déporta son attention. Il ne semblait pas paniqué outre mesure par l'état de la fillette.

-Joseph, Karl, préparez de l'eau chaude et de quoi manger pour cet enfant, dans la cellule 15, puis repartez à votre poste.

La voix du maître des lieux était très grave et profonde, mais calme. Les deux gardes s'exécutèrent sans plus tarder, laissant Hiork seul avec la fillette.

Le créateur de l'OSM se pencha et posa sa main droite sur le front de l'enfant. Il murmura quelques prières et quasi instantanément, une onde de chaleur provenant de sa main vint envahir le corps de la fillette, la réchauffant partiellement.

-Ça devrait suffire pour le moment. Bonjour enfant. Je suis Hiork, Hiork Vonsmann. Comment t'appelles-tu?

Sa voix était douce, mais son visage taillé à la hache n'exprimait aucun sympathie.

La fillette regarda le saint père de l'ordre, répondant à son regard par un autre regard, expurgé de toute méchanceté et mauvaise intention... un regard pur, posé sur le sien.

Alors qu'il porta la main à son front glacé, elle ferma les yeux, se laissant manipuler sans peur, presque soulagée. La chaleur l'irradia, commençant à réchauffer sa chair. Il lui semblait qu'il insufflait directement à ses os la chaleur qui lui manquait.

Ses muscles lentement se décrispèrent et les tremblements s'apaisèrent pour n'être plus que légers.

"Je m'appelle Edana, mein.. mein Herr".

Elle posa de nouveau son regard dans le sien, troublant de simplicité, et d'un remerciement au delà de tout mot.

Le naturel reprenant le dessus puisqu'elle se sentait en sécurité, elle esquissa un sourire doux et gentil. L'attitude du géant ne semblait pas l'inquiéter ni même l'effrayer.

le Prêtre guerrier Eomergon, Frére Represantant de l'Ordre Saint revenait de le Chapelle Sigmarite ou il avait prier quatres heures durant...Son chapelet encore dans la main et son Livre des Saintes ecritures relié à son ceinturon par une chaine resonnérent dans les couloirs sombres du krak.

Proche du corps de garde il fut Alerté par le vacarme causé par Joseph.
Arrivant prestemment il apercut alors Hiork son grand Maître soigner cette enfant inconnue...

"Frére Supérieur!"

S'exclama Eomergon en s'approchant de la scene.De trés grande taille et en tenue de priére, le Prêtre guerrier fixa l'enfant qui dans cette situation devait donner alégeance au seul vrai Dieux! le saint Sigmar mille fois soit il béni.

"Mon Frére, cette enfant est peut être souillé de corps ou d'esprit..."

Tout en lachant ces mots pleins de suspiscion envers cette enfant, il resta fixé profondemment dans les yeux de la gamine. Son regard sévére ne laissait aparaitre aucune compassion de la sitution dans laquelle se retrouvait l'enfant.

"Permettez moi de lui faire dire ses Obligations et d'embrasser le Saint symbole avant d'aller plus en avant...."

Eomergon prit alors sont lourd et imposant livre des ecritures Sigmarites qui tenait à son ceinturon. Un bruit de cuir épais emplit la piéce lorsque le prêtre guerrier ouvrit la Sainte relique, et sans chercher longtemps dans les écrits qu'il connaissait par coeur tendit tendit le livre vers le visage de la gamine et de l'autre main son chapelet au bou duquel pendait un symbole de la comete à deux queus.

"A genoux gamine, et récite cette sainte priére. Une fois dite embrasse le Saint symbole. Alors tu nous dira pour quel raison tu es là...."

La fillette pouvait lire sur les pages jaunit:

"Tu croiras tout ce que t’enseigne les écrits Sigmarites et observeras tous ses commandements.
Tu protégeras l’Empire.
Tu auras la haine de toutes les faiblesses et t’en constitueras le juge saint.
Tu aimeras l'Empire où tu es né.
Tu ne reculeras pas devant l’ennemi.
Tu feras aux Hérétiques et cultistes une guerre sans trêve ni merci.
Tu t’acquitteras de tous tes devoirs Saints, c’est-à-dire de tes devoirs envers l’Empire, quand ils ne n’ont rien de contraire à la voix de l'Empereur-Dieu.
Tu ne mentiras point et seras fidèle à la parole donnée.
Tu seras généreux et feras largesse à tous.
Tu seras partout et toujours le champion du droit et du bien, contre l’injustice, le mal et le chaos.

Priéres Sigmarites Chapitre LMMXII dogme XI
Enseignements Saints. Edit Luthor Huss.
Archiviste Eomergon de Middenheim.
1452 Calendrier Imperial. Régne de Karl Franz
"Non nobis Domine non nobis sed Nomini Tuo da gloriam"

Eomergon commenca à murmurer une priére inodible aux oreilles de la gamine...

Surprise.. effrayée.. l'enfant commença par s'inquiéter de la venue du prêtre. Elle regardait le livre qu'on lui tendait, le symbole devant elle.

Elle chercha des yeux Hiork avant de regarder à nouveau Eomergon puis le livre.

L'enfant fit un pas en arrière devant le livre qu'on lui imposait avant de mettre genoux à terre.

Elle se mit à trembler à nouveau puis chercha à maitriser ses tremblements comme elle pouvait.

Inspirant profondément, elle ouvrit la bouche et d'une voix défaite par la peur, l'angoisse ou bien encore par ce qu'elle venait d'endurer elle murmura, en s'arrêtant souvent, la prière sigmarite. Les mots franchissaient ses lèvres avec lenteur, la fatigue et la faim altérant son souffle et son énergie. La gamine était loin d'être analphabète malgré l'aspect miteux qu'elle offrait à la vue. La lecture en lui même du Reikspiel ne lui posait pas de problème.

Elle jetait de temps en temps un regard vers celui que le nouveau prêtre avait nommé Frère supérieur, et certains "Herr Vonsmann" comme pour vérifier qu'il s'agissait bien de sa volonté également. L'enfant recherchait une planche de salut vers lui, non pas pour se rétracter de la lecture imposée mais visiblement pour se rassurer.

Puis ayant fini la prière, elle posa ses lèvres gercées sur la relique. Ceci fait elle resta à genoux sans parler tremblante. La chaleur qui avait envahi son corps par l'incantation du Frère Supérieur commençait à la quitter à nouveau et ses tremblements reprirent.

Elle regardait les deux prêtres avec inquiétude l'un après l'autre, vérifiant dans leurs attitudes qu'elle n'avait pas fait de quoi la faire chasser ou être punie.

Hiork fut interrompu par l'arrivée fracassante du Frère Représentant. Celui-ci, comme à son habitude, avait fait preuve d'un zèle extrême, qualité appréciée par Vonsmann.

Eomergon était un combattant colossal. Hiork, qui était pourtant de forte carrure, paraissait presque chétif à côté de lui.

Une fois que la fillette eut fini de répéter els saintes paroles exigées par Eomergon, Hiork posa sa main gauche sur le dos de celui-ci, ne pouvant pas dignement atteindre l'épaule.

-Ton zèle honore notre Père, le Saint Sigmar, béni soit-il mon Frère. Je n'ai pas ressenti de Mal en elle, mais je peux me tromper. Tu as bien fait.


Pendant que Eomergon avait sollicité les paroles de la fillette, Hiork s'était tenu légèrement à l'écart et avait observé, sans dureté, sans curiosité mais sans compassion dans les yeux. Il avait simplement regardé, sans réelle inquiétude pour l'enfant.

A présent, il s'était à nouveau rapproché d'elle.

-Edana, je te présente le Frère Eomergon, il est le Frère Représentant de notre ordre. N'aie pas peur, il ne fait que son devoir.

Il regarda Eomergon et sourit en inclinant la tête. Le Frère avait vraiment une allure impressionnante!

-Edana, avant de te donner à boire et manger, nous devons en savoir plus sur toi tu comprends? D'où viens tu comme ça? Pourquoi ici?

L'enfant reposa ses yeux sur le Frère Supérieur de l'ordre. Les paroles de celui ci avait un effet apaisant sur la gamine. Son regard retrouva son calme et la douceur qui lui est coutumière. Elle se sentait misérable devant eux, écrasée par leur présence impressionnante mais oh combien rassurante. Si le danger ne venait pas d'eux, ici dans leur batisse elle etait assurée d'être protégée de tout ce qui pourrait se passer à l'exterieur.

"Parce que.. j'avais froid mein Herr."

Elle reprit un peu son souffle en continuant.

"Mon Père, il n'y avait.. rien à coté. J'avais... très faim... très froid... et j'avais tellement sommeil. Je ne voulais pas vous déranger... Je ne devais pas dormir dans la neige. Je sais que sinon je ne me serais pas réveillée... J'ai vu votre chateau, je me suis dit que ... je devais venir.

Pitié Père Supérieur..."

L'enfant tirée n'était pas de taille à se rebiffer, elle se tourna vers le Père supérieur pour le regarder avec inquiétude. Elle avait peur, cela se sentait.

Hiork Laissa faire Eomergon. Il le trouvait parfois un peu trop impétueux, comme ne ce moment : il prenait peut être trop les devants et transgressait, en quelque sorte, l'autorité de Hiork. Mais celui-ci savait reconnaître que cela pouvait être une qualité, et il savait que le Frère n'agissait ainsi que pour son bien et celui de l'OSM.

Eomergon représentait aux yeux de Hiork le stéréotype du soldat Sigmarite tel qu'il devrait l'être : fort, impitoyable, zélé, loyal, dévoué et possédant une piété à toute épreuve.

Il posa à nouveau sa main dans le dos du Frère.

-Vas-y doucement Frère, crois moi, je ne la sens pas mauvaise, j'ai senti une réelle souffrance lorsque je l'ai soignée.

Il s'écarta et posa son regard sur la fillette. Encore une fois, sans sympathie, il ne le pouvait pas, pas encore, pas tant qu'ils n'était pas sur de n'avoir plus aucun doute à son sujet.

-Joseph, cria-t-il en ouvrant la porte donnant sur le krak, dépéchez vous et prévenez nous quand tout sera prêt!

Hiork se tenait dans le couloir, devant la porte de la cellule 15 ou avait été lavée la fillette. Il se tenait droit, près du mur sans pour autant s'appuyer contre celui-ci. Lorsque son Frère sortit il le regarda profondément sans émotions apparentes.

-Alors? demanda-t-il simplement.

L'enfant hurla quand l'eau chaude saisit d'un coup son corps et força son sang à circuler de nouveau librement dans ses doigts et ses pieds engourdis et gelés,puis elle se maitrisa rapidement et se mordit profondément le poing pour ne plus hurler. Le sang reprit son cycle lentement dans son corps en entier, reprenant ses droits dans les lieux ou il avait été chassé par le froid.

Le grand prêtre guerrier sourit alors devant la maitrise que pouvait avoir cette enfant sur la douleur occasionné avant de sortir voir le Grand Maitre.

"c'est bien fillette... serre les dents"

Hiork parut d'abord légèrement soulagé d'apprendre que l'enfant n'était pas hérétique et ne portait nulle trace prouvant le contraire : il en était sur. Mais lorsque Eomergon évoqua les Sorciers Flamboyant, les yeux du prêtre barbu se dilatèrent, il poussa un juron à peine étouffé avant de pénétrer dans la pièce, visiblement furieux.

Il se dirigea, les mâchoires crispées, vers la fillette qu'il saisit sans ménagement et qu'il examina afin de voir les marques portées par l'enfant.

Sur les bras, c'est bien la marque de ces vautours!

Le calme dont il avait fait preuve jusqu'à présent avait disparu de son attitude. Son sévère regard fusillait la gamine tandis que ses lourdes mains la maintenaient près de son visage, la forçant à le regarder dans les yeux. Sa peau, d'ordinaire très matte, h^lée par de nombreuses heures passées au dehors, avait pris une teinte cireuse.

-Qui es-tu? hurla-t-il, perdant visiblement tout contrôle de lui-même. C'est Duncan qui t'a envoyé? Parle!

L'enfant le regardait avec terreur, au début elle se tut, deux larmes coulant sur ses joues.

Alors que le Père Supérieur insistait elle dit d'une voix cassée mais pressante

"Nan, Nan j'vous jure !! Je sais pas qui c'est !!
C'est pas Duncan, je suis perdue, c'est TOUT !!!"

Elle serra les dents pour lutter contre sa main qui broyait sa mâchoire. Elle savait qu'elle n'avait aucune chance de lutter si elle se rebiffait et que cela ne ferait surement que l'énerver davantage.

La peur fit place a l'incompréhension.. deux autres larmes coulèrent creusant leur sillon dans la peau poussiéreuse de son visage qu'elle n'avait pas encore pu laver.

"J'vous jure.. j'vous jure !!"

Le prêtre, toujours hors de lui, saisit l'enfant par le cou, et d'une manière brutale lui asséna une gifle retentissante qui l'envoya au sol, sonnée par la puissance du coup.

-Ne jure jamais devant les Fils de Sigmar insolente! Nous saurons bien assez tôt qui tu es!

Il se releva, lissa sa bure, l'air embarrassé. Il semblait se calmer, retrouver le contrôle de lui même, mais ses mains se crispaient nerveusement, faisant blanchir ses jointures de manière inquiétante.

Il avait retrouvé en partie son teint cuivré, mais son visage exprimait néanmoins une certaine tension, quelque peu dissimulée par sa sombre barbe.

Il se retourna et vint vers Eomergon, le regard sévère, comme pour signifier qu'il ne voulait surtout pas qu'on lui parler de sa réaction.

-Fère, veilles à ce qu'elle reste là, parle lui si tu veux, mais veilles bien à ce qu'elle ne sorte pas. Tu as autorité sur n'importe qu d'autre que moi dans ce krak, n'hésites pas à t'en servir. Je me retire, je dois... réfléchir.

Sans attendre de réponse, il s'enfonça vers le fond du couloir et pénétra dans sa cellule, qu'il ferma à clé derrière lui.

Eomergon semblait intrigué par la reaction de son Frere Supérieur. Il alla chercher la fillette encore au sol et l'enroula dans une serviette rechauffée qu'il avait préalablement trempé dans le bain.

Il frotta le visage de l'enfant... Enfin une couleur de peaux et des traits se dessinait derriere toute cette crasse...

"Allez fillette releve toi."

Eomergon pris alors sur la table un collier ou pendait un marteau, une représentation parfaite du Saint Marteau du Grand Sigmar, bénit soit il.

Tout en lui mettant cette sainte relique autour du coup il lui dit:

"Tiens ceci te protegeras, et dans le Krak tu devra le porter à tout moment..."

Quelque'un frappa a la porte. Jospeh arriva avec tout ce qu'il fallait pour se remplir la panse comme il se doit.

"Merci Jospeh pose cela ici et dispose..."

Joseph s'executa et a peine fut il sorti que le Pretre guerrier s'approcha de la table ou les aliments etaient exposé...Il prit son chapelet et tendit sa main au dessus du repas. Ses yeux se fermerent et le Pretre guerrier commenca alors une priére Sainte dévoué en Sigmar et aux aliments pure sortit de la Terre du grand Empire.

"Voila... vien manger fillette, cela est bénit. Et raconte moi d'avantage pourquoi tu t e retrouve seul dans la neige... loin de ton ecole...? d'ou viens tu ? t'es tu echapé? te veux t on du mal?"

L'enfant était encore un peu sonnée quand Eomergon la releva. Elle se laissa manipuler et amener jusqu'à la table. Alors qu'Eomergon lui remettait la relique autour du cou elle lui murmura

"J'vous j.. J'vous Promets mon pere.. je sais pas qui est Duncan, J'vous l'promets... j'vous promets que je sais pas Mein Vater".

Elle le regarda dans les yeux cherchant à le convaincre, on pouvait y lire la plus parfaite incompréhension face aux événements.

Alors qu'il bénissait les aliments elle reposa les yeux sur ceux ci. Et un enfant étant ce qu'il est.. surtout un enfant affamé, dès qu'il eut finit la prière elle se jeta sur celle ci pour manger. Elle mourrait visiblement de faim.

Néanmoins au milieu d'une bouchée elle s'interrompit pour lui répondre.

"Je rentre chez moi Vater... dans ma famille...
Ils ont eu tort de me laisser la bas, alors je retourne... je retourne chez moi.
Mais ils voyagent beaucoup...

S'il vous plait.. vous me laisserez repartir, hein Vater? S'il vous plait... Je saurais me débrouiller j'vous j.. j'vous assure Vater."

Elle recommença à manger de bon appétit.

L'enfant le regarda avec reconnaissance et un grand sourire sincère revint naitre sur ses lèvres.

Alors qu'il l'embrassait sur le front elle ferma les yeux comme une habitué de cette bénédiction du soir puis n'osant l'embrasser à son tour elle lui sourit largement.

"Oui Vater je lirais la prière avant de dormir. Merci Vater, cela va mieux. Merci merci encore Vater."

Après manger, elle s'essuya les mains graisseuse sur le drap qui la recouvrait ne sachant où le faire, afin de lire le serment en étant propre des pieds à la tête et même sur ses mains.

Après ceci, elle retourna auprès du bain ou elle prit un autre drap laissé non loin, et n'osant fouillé les tiroirs elle en fit une robe en l'enroulant en plusieurs couches autour d'elle.

Puis elle s'allongea sur la paillasse de la cellule et murmura une prière propre pour Sigmar, lui demandant de lui permettre de retrouver les siens et lui demandant de faire en sorte que tous aillent bien.

Epuisée.. l'enfant ne put terminer le dernier mot qu'elle dormait déjà.

La nuit les cellules sont froides. Ouvrant les yeux vers ce monde de ténèbres Edana soupira. Elle murmura "Malheur...?" comme pour espérer entendre une voix qui lui dirait de se recoucher que tout ceci n'était jamais arrivé.

Mais aucune voix ne lui parvint.

Elle se releva sur sa paillasse, ses mains glissant sur le mur de pierres à coté d'elle. Elle était bien au Krak... les souvenirs brumeux de la veille lui revinrent, la marche, la longue longue marche... la vue au loin du Krak .. l'espoir d'y trouver de l'aide et du repos... les soldats qui lui ouvrirent... le père supérieur Vonsmann... son regard apaisant... le père Eomergon et sa rigidité jusqu'au moment du bain.. puis la colère brulante vibrante.

Elle se rallongea, la tête brumeuse.

La fièvre était galopante.