L'Aube Eternelle

Apres avoir réfléchi a l'annonce de l'émissaire Kiezan leva la tête

Etre sur la liste noir de chaotiques ? Cela ne sera pas la première ni la dernière fois Her Darkmoon.

Dans l'hypothèse ou il fasse un raid sur notre Krak, qui je vous le rappel, se trouve au coeur de l'empire, je suppose que quelques contes électeur en quête de gloire se mettront en travers de leur route.
Un si grand ramassis d'hérétique n'est jamais très discret.

Et si dans le Chaos ambiant il se faufile jusqu'ici, nous seront la pour leur faire face...

Borgir s'attendait à cette réponse , la même que lui avait fait Hiork
"Comme je l'ai dis à votre chef , Obscur saurait parfaitement se dissimuler en terre impériale. C'est un clan puissant et le Duc Du Changement les aide beaucoup. Je suis venu ici pour vous prévenir car , bien que nous ayons des différents , j'apprécie votre Ordre. Ne sous-estimez pas Obscur , tout comme eux ne vous sous-estiment pas. Ils ont l'intelligence d'admettre votre force , et ils n'attaqueront pas sans avoir un plan organisé et des troupes prêtes au sacrifice."

Hiork avait opiné du chef lors de la réponse de Kiezan, comme pour signifier qu'il espérait une telle réponse et qu'il en était satisfait.

Il secoua ensuite la tête et répondit à Borgir.

-Je ne sous estimerai pas ce clan, mais je ne crains pas une attaque en force sur le krak, discrets ou pas ces hérétiques ne pourraient atteindre ce krak en trop grand nombre. Des escarmouches plus sournoises seraient plus envisageables et tout aussi dérangeantes.

Il regarda Borgir et sourit imperceptiblement.

-Mais qu'attendez vous de nous Darkmoon? Qu'avez vous en tête pour être revenu au Krak?

Un sourire traversa le coin des lèvres de Borgir.
Il avait toujours sa capuche baissée , qui masquait ses yeux et son nez.
"En effet , vous vous doutez que je ne suis pas venu ici uniquement dans le but de vous avertir, même si c'était mon objectif principal.
Comme je l'ai déja dit , j'apprécie votre Ordre même si nous avons quelques différents.
Je suis ici pour vous proposer d'établir entre nos deux Ordre des feux d'alarmes , un relai de brasiers qui nous allerteraient tous deux d'une attaque ou d'un danger imminent. Nous pourrions ainsi s'entraider.
Le Chaos va doucement gagner sur nos terres et il est temps de casser les barrières entre les Ordre , les Guildes et les Confrérires. Ces feux ne changeront en rien nos relations , et ce n'est pas avec cela que nous viendront vous troubler dans votre traquilité chaque jour. C'est uniquement dans un but défensif.
Pouvoir compter sur des alliés puissants est important lors d'une guerre."
Borgir croisa les bras. Puis il les décroisa pour les poser sur la table.

Hiork commença par sourire de manière satyrique et narquoise. Visiblement, il s'apprêtait à lancer une réplique sarcastique mais il se ravisa et ferma sa bouche au moment ou ses paroles allaient en sortir. Il se passa la main dans sa barbe sans cesser de regarder Borgir avec une mine grave et perplexe.
Puis il regarda les Frères présents, comme pour les interroger du regard, comme pour leur transmettre et recevoir mentalement questions et réponses.
Après un certain moment, il parla enfin.

-Votre idée est déjà plus intéressante que celles apportées par vos prédécesseurs ou par d'autres guildes. Ha! Je les revois encore, me proposant une alliance, comme ça sur un coup de tête aurait-on dit!

Il secoua la tête avec un triste sourire, puis il regarda ses Frères.

-Pour vous donner réponse, je devrai m'entretenir un tant soit peu avec mes Frères... au moins ceux qui sont présents, ajouta-t-il avec une note de tristesse teintée de colère.

Il réfléchit un moment, sans plus regarder qui que ce soit, puis il reprit la parole, d'une voix grave et solennelle.

-Je pense pouvoir vous parler librement Darkmoon. Vous êtes un imbécile émissaire, mais je pense pouvoir dire que vous êtes quelqu'un de valeureux et de loyal... Nous allons quitter le krak, tous les Frères, et migrer ailleurs, soit à Talabbheim, soit à Altdorf.

Borgir n'accepta pas la remarque de Hiork
"Veillez à ne pas me faire part de vos jugements dont je me contrefiche. Je ne suis pas un émissaire. C'est moi qui ai décidé d'aller vous parler et non ma guilde qui me l'a demandé."
Il se calma
"Vous serez donc au Nord-Ouest de notre quartier général. La route qui passe par Nuln mène directement à Altdorf puis à Talabbheim."
Borgir resta assis et au bout de quelques minutes de silence dit
"Quelque chose d'autre à rajouter?"

-Ce qui veut dire que nous ne pourrons certainement pas agir de la même façon. Je me vois mal dresser des feux au sein même d'une ville ou nous n'avons pas d'autorité.

Il se tut et se passa la main dans sa barbe, méditant avec perplexité ses propres paroles.

-Je pourrai peut être trouver une solution. Nous allons en parler entre Frères et je vous enverrai un message pour vous dire ce qu'il en est. Mes Frères, avez-vous quelque chose à ajouter?

Rien pour ma part.

La chaise claqua en se remettant sur ses quatre pieds.
Aknor releva le bords de son chapeau et regarda ce piteux émissaire de ses yeux de braise :

- Tu peux partir, et vite. C'est la chose que j'ai à ajouter.

Un pieu apparut dans sa main..

Borgir regarda Aknor.
"Je ne comptais pas rester ici en ta présence AKNOR LE BLAFARD. Et tu seras prié de me parler autrement. Je suis peut-être ici chez vous , mais pas pour m'y faire insulter.
Alors tais toi donc tu veux?"
Borgir sortir "Clair de Lune" son fusil et le posa sur la table , la main prette à tirer.
Il demanda à Hiork tout en fusillant du regard Aknor.
"Maître Hiork , puis-je disposer de votre hospitalité?"

Hiork fut surpris d'une telle demande de la part de Borgir, lui qui venait de sortir son arme comme en signe de défi, lui qui les avait insultés, les Frères du Saint Marteau. Il voulut dans un premier temps chasser l'importun mais il sembla se raviser. Il regarda ses Frères présents, comme pour leur faire comprendre quelque chose, puis il sourit à Darkmoon.

-Vous êtes bien arrogant Darkmoon. Rangez votre arme premièrement, et vous pourrez ainsi rester parmi nous.

Borgir se détendit et rangea son arme tout en gardant Aknor droit dans les yeux.
Il tourna la tête vers Hiork et répondit calmement
"Aux côtés de vous , maître Hiork , il est possible de discuter correctement. Mais il semble qu'il ne soit pas possible de parler de chaotiques en présence de certaines personnes." Il tourna la tête vers Aknor lorsqu'il prononca ses derniers mots.
"Soit votre ami se calme et prend sur lui le temps que l'on discute des chaotiques , soit je m'en vais."

Hiork ne semblait perturber, du moins en apparence. Seule une personne le connaissant depuis longtemps aurait pu déceler son trouble intérieur. Il ne supportait pas les manères de Borgir, mais il semblait avoir d'intéressantes informations en sa possession et il désirait pouvoir en profiter. Hiork était brutal, impitoyable mais pas aussi borné qu'une nain. Au cours de toutes ces années passées à évoluer au sein de l'Eglise, parfois même dans ses hautes sphères, il avait appris la conciliation, à se dominer et à user des faiblesses des autres pour servir Sigmar.
Il devait toujours en faire de même.

Il se pencha vers Aknor et murmura, de façon à ce que seul lui puisse entendre, d'une voix à peine audible.

-Mon Frère, retiens ton courroux. Il va nous servir. Sache te contrôler, pour le bien de Sigmar et de la pérennité de notre Ordre.

Il le regarda droit dans les yeux, le regard plein de confiance et de piété, puis il s'adressa à nouveau à Borgir.

-Les Frères du Saint Marteau sont insoumis et austère. Nous n'accordons pas facilement notre confiance, mais tous ici sont des hommes de valeur. Vous apprendrez Darkmoon, vous apprendrez que nous sommes l'Espoir de l'Empire.

Il s'arrêta quelques instants, il se connaissait, il allait sinon se lancer dans un discours faisant à nouveau l'apologie de l'OSM et sa supériorité sur les autres rassemblement guerriers.

-Vous pourrez disposer de notre hospitalité Darkmoon. Voulez-vous continuer à discuter ici ou désirez-vous autre chose?

Borgir écarta les mains , signe qu'il n'avait rien d'autre à expliquer , et dit en même temps à Hiork
"Je n'ai rien à ajouter , peut-être avez-vous quelques questions.
Dans le cas contraire , je me retirerai , en espérant vous revoir bientôt."

Personne ne répondit.
Borgir se leva et salua chacun des membres de l'Ordre du Saint Marteau.
"Merci de m'avoir entendu. Je vais vous laisser.
A bientôt peut-être , que Sigmar vous protège.
Tenez nous au courant si une lettre vous parvient."
Borgir se mit à côté de Hiork , attendant que celui-ci le fasse sortir.

Hiork sortit brutalement de sa torpeur en jettant des regards inquiets autour de lui. Il regardait dans le vide depuis un long moment pesant à présent et il réagissait comme quelqu'un sortant d'un mauvais rêve, encore l'esprit embrumé et incertain quant à la réalité du monde.

Il se leva et inclina la tête vers Borgir en guise de salutations.

-Vos nouvelles nous donneront du travail, et beaucoup de méditations en perspectives. Nous vous ferons savoir si quoi que ce soit a besoin de l'être.

Il appela Onacius, qui ne tarda pas à venir.

-Onacius va vous raccompagner, je vais pour ma part, aller me recueillir dans notre sainte chapelle.

Kiezan recula sa chaise, se leva, fixa Darkmoon, le salua de la tête, puis regarda le grand maitre.

Si vous n'avez plus besoin de moi Frère, je vais me retirer.

Sans meme attendre de reponse, Kiezan ouvrit la lourde porte de la salle commune est quitta la salle.

Eomergon alerté par Onacius arriva devant l'entrée du Krak.

"Bonjour à vous émissaire de l'Aube... Je sais que vouss étes deja venu au Krak mais nous n'avons pas eu le plaisir de se rencontrer!
Je suis Frére Eomergon de Middenheim, Frére Représentant du Saint Ordre, bénit soit-il Protecteur du Saint empire,bénit soit-il, défenseur des Enseignements Sigmarites, bénit soit-ils, et Fidéles serviteur du seul Vrai et grand Dieu-Empereur Sigmar,Mille fois soit-il bénit...Que puis-je pour vous cette fois?"

Borgir se présenta à ce nouveau répurgateur
"Bonjour Maître Eomergon. Je suis Borgir Darkmoon , répurgateur de l'Aube Eternelle , Gardien du Quartier Général de l'Aube Eternelle , Gardien de l'ordre de l'Inquisition."

Puis , il n'y alla pas par quatre chemins...

"Nous partons bientôt pour une bataille qui défendra nos cousins les nains dans une vallée contre les forces ennemies conjuguées du chaos , des elfes noirs et des orcs.
Je suis venu vous demander de participer avec nous à cette bataille. L'expédition aurait grand besoin de l'Ordre du Saint Marteau."

Le grand prêtre guerrier était comme dubitatif des propos que pouvait tenir cet emissaire... Il le regarda de haut en bas... Savait il ou il se trouvait? Et avec qui il parlait? Il n'etait pourtant pas le premier emissaire de l'Aube à s'être présenter...

Le regard du prêtre guerrier devint noir de rage de ses propos outrancier...

"Nos cousins les nains.....?"

...

"Vous êtes apparenté à des sous-être...Sachez Emissaire de l'Aube que ses sous-races ne sont pas parents avec notre sainte civilisations...J'avou être étonné que vous veniez frapper a notre porte pour quemander de l'aide...Que Sigmar benisse mes propos, Les nains, s'ils sont trop faible pour se defendre ne merite pas de vivre. Et depuis trop longtemps ils s'aggripent à nos tuniques...Les temps on changé depuis que notre Saint Empereur Dieu sauva ce bas peuple de l'extinction par pur générosité, ô loué soit il! Mais nous ne pouvons decouvrir les frontiéres de notre saint terre, c'est pourquoi nous ne viendrons pas aider ces êtres..."

Eomergon marqua un moment de silence...

"Mais je réunirais notre Saint Ordre car cette alliance combiné d'Orques d'elfes noirs et de cultistes me semble difficile a croire... Si cela est avéré alors nous partirons purifier ces âmes déchues par le saint Marteaux. Nous le ferons pour la grandeur de notre peuple et du Saint Nom, mais aucunement pour "vos cousins" ..."

Borgir salua son confrère répurgateur de la tête
"Libre à vous de penser comme bon vous semble.
Je vous remercie de m'avoir écouté."
Borgir attendit une quelconque réponse d'Eomergon

Borgir inclina la tête
"Je vous remercie. De toute façon je suis à moins d'une journée de cheval.
Je m'inquiète pour l'Empire... les récentes excursions que j'ai fait dans le nord , aux frontières , me montrent que les lignes du chaos avancent de plus en plus vers nos contrées...
Bientôt la guerre élclatera , ils n'attendent que l'appel de leur chef..."