Le Krak de l'Ordre du Saint Marteau
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Le Krak de l'Ordre du Saint Marteau


 
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 Une leçon dans le Drakwall

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Erwyn
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Erwyn


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MessageSujet: Une leçon dans le Drakwall   Une leçon dans le Drakwall Icon_minitimeVen 10 Aoû 2007 - 12:09

Erwyn tira un parchemin de son sac, prenant une plume, il écrivit toute la nuit ... ne laissant que peu de place à une pause ...


C’était pourtant une nuit d’automne comme les autres, les lunes émettaient une faible lueur bien que Morrslieb brillait plus, présentant les plus sombres présages. Mes compagnons et moi-même étaient parti voilà déjà 5 jours dans la forêt de la Drakwall, les chose que nous avons vu nous remplissaient d’effrois chaque jour. J’avais toujours l’impression que la forêt allait nous dévorer, ces branches lugubres aux formes tortueuses semblaient prendre nos âmes pour les offrir aux démons qui hantent les nuits.

Notre groupe comptait plus de paysans que de véritable combattants, encore que Ungrimm un nain qui maniait une belle hache à deux mains, n’aurait pas de mal face à ce nous étions parti lutter, d’ailleurs heureusement que j’avais pu tomber sur Dieter Von Licht, un nobliot qui sortait tout droit de l’école des sorciers de Middenheim. Même si je n’aime pas trop ce genre de type, qui sont toujours énigmatique dans ses propos, parle comme s’il connaissait tout de tout, il restera un atout majeur devant notre futur ennemi, s’il y en a un.

Mais revenons un peu plus tôt d’une semaine, alors que je me baladais dans les rues de Ergig, en cherchant des simulacres de civilisation honnête, je suis tombé sur ce type, un chasseur de sorcière qui cherchaient des gens pour le compte du Conte Electeur Ludenhof Aldebrand.
Tout ceci arrivait parfaitement bien, même si je suis devenu un fervent combattant du chaos, il ne nourrit pas son homme, et avoir un travail rémunéré pourrait remplir un peu cette bourse si plate, ainsi que cette panse si vide. L’entretien fut de courte durée, en regardant à qui j’avais affaire, surtout les personnes qui allaient m’accompagner, je me disais que nous serons très peu à revenir, la forêt du Drakwall avait très mauvaise réputation, surtout en cette période troublée, des troupes d’hommes bêtes se baladaient souvent et attaquaient les caravanes, ainsi que les pauvres qui osaient braver l’ancienne route de la forêt.

Günter Meisner, le chasseur de sorcière était venu avec nous, je doute qu’il soit de la trempe qu’il faut, certes son visage marqué a vu des choses que je ne conseil à personne, mais il me paraissait bien jeune, et sans vraiment d’expérience quand à la lutte qu’il s’apprête à mener. Les autres ne me laissait que le goût amer d’envoyer de la viande fraîche aux hommes bêtes.

Notre but était simple, des rumeurs circulaient quand à l’installation d’un nécromancien dans les alentours d’Esk un village de mineur de cuivre au nord des Monts du milieu, dans les contrées du Hochland. Le conte Electeur Aldebrand voulait savoir ce qu’il se passé là bas, bien entendu, nous n’avons vu que son scribe, ou un type ressemblant à un administratif nous laissant les consignes de son supérieur hiérarchique, mais voilà que maintenant nous sommes sur la route, tel une bande de furieux, pour aller débusquer l’une des puissances les plus terribles de ce monde !

Revenant dans mes pensées, regardant mes acolytes me remémorant ces épisodes de notre histoire commune, Ungrimm s’afférait à monter le campement aider d’un des paysans, je fumais une pipe en allumant le feu qui nous alimenterai en chaleur pendant cette nuit bien fraîche, et Dieter comme à l’accoutume partait à la cueillette de fleurs sauvages, accompagné par Günter, tout avait l’air calme.

Vous vous demandez pourquoi je prends du temps à raconter tout ceci ? je pense que c’est important de mettre ces choses dans son contexte, qu’il n’y a pas de place à la peur, au doute dans le combat que nous avons décidé de mener, maintenant laissez vous emporter par mes paroles, et je vous assure que le message que j’essaie de vous faire comprendre passera le plus simplement possible.

Tout était calme, peut être un peu trop, même en ces nuits troublés, il était rare que nous entendions âmes qui vivent, pas un oiseau hululant son chant de cour, ni même des feuilles bouger lorsqu’un animal se sauve à l’approche de la civilisation. Mais là ce n’était pas le cas, il y avait de la vie autour de nous, ce qui me laissait sur mes gardes. J’ai parcouru l’empire pendant prêt de 5 ans après ce qu’il m’est arrivé dans mon village, et je suis persuadé que cette nuit, le sang allait coulé, je sentais presque son odeur emplissant l’air. Elle m’enivrait me libérant de ces angoisses que je portais depuis notre arrivée en ces lieux. L’odeur de la mort, le sang de mes ennemis, et la couleur de leurs yeux injectés de maléfices suppliant qu’on leur hotte la vie pour leur éviter tous les tourments de leur misérable vie !

Ungrimm s’approcha de moi, me fixant, j’étais sûr que lui aussi avait perçus qu’il se tramait quelques choses, on se regardait essayant de lire nos pensées, et nous nous étions compris. Il empoigna sa hache et y passa son pouce pour voir si elle était encore bien aiguisée.

Tout d’abord des flèches fusèrent sur le campement, je pouvais prévoir une charge des plus honorable comme je l’avais vu auparavant mais je n’avais jamais pensé à ce que nous recevions une pluie de flèches, je fus touché à l’épaule, me tirant un cri de douleur, mais une chose était sûr, par Sigmar ces chiens allaient périr !

Le combat fut de courte durée, ce n’était que des mutants, des espèces d’hommes portant les traces évidentes de leur corruption du chaos, l’un portait des tentacules à la place d’un de ses bras, un autre avait la tête encastré dans son torse, il n’avaient plus leur place dans notre monde, ils n’étaient plus que des suppôts du chaos, des morts en sursis n’attendant qu’une place sur un bûché !

Un des paysans était mort cette nuit là, il avait eu le malheur de s’approcher trop prêt de leur campement, et je suppose s’était enfuis avec ces gars là à sa poursuite. Encore un jeune idiot prétendant connaître la guerre, juste en ayant entendu lire quelques lignes d’un roman à quatre sous ! je me sentais tout de même attristé par sa disparition, encore une âme emporté par la mort, même s’il n’avait pas l’expérience, il luttait pour un même idéal, bien qu’il me faisait plus penser à un mercenaire, nous étions dans le même camps.

La leçon de cette nuit passée avec ces hommes, est que le courage est d’avant tout de connaître sa peur, le chaos utilisera ce qui vous répugne le plus, ce qui vous cause le plus de terreur pour insinuer le doute dans votre esprit. Alors préparez vous au pire, cramponnez votre esprit à ce qu’il vous est de plus chère pour ne pas sombrer dans la folie ou le désespoir !

Je repensais souvent à cette nuit, ce combat qui n’aurait pas dû avoir lieu, si nous avions fait plus attention à nos compagnons, leurs apprendre à éviter certains pièges que nos esprits, aussi vaillants soit il, nous donnent comme décision, il voulait faire ses preuves, prouver ou se prouver qu’il n’avait pas peur, ce qui la conduit à Morr.
Pourtant je le vois comme un signe de Sigmar, nous avons fait trépasser et conduit à la mort un groupe de parias, il fallait que ce soit ainsi pour détruire leurs actes belliqueux ! J’ai prié longuement Sigmar qu’il garde en son sein le jeune homme sacrifié à cette noble cause.

il déposa ces parchemins prêt de sa table de nuit, les yeux fatigué, il s'endormit avec le visage serrein ...
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Erwyn
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MessageSujet: Maudits soient ils !!!   Une leçon dans le Drakwall Icon_minitimeVen 10 Aoû 2007 - 16:28

Quelques heures passent avant qu'il ne se décide de reprendre la plume. Dormir ? il ne le peut, tourmenté par des rêves au sens étranges, des cauchemars identiques à ceux de la veil ...


Nous étions arrivés à la ville d’Esk, la route fut longue et éprouvante quelques uns des paysans nous avaient quitté peut après notre rencontre avec les parias, nous restions avec Günter, Ungrimm et Dieter, un autre paysan nous accompagnait que j’appris à connaître le long de la route, il se nommait Hans Föchner, il n’avait jamais combattu avant cette nuit, quelques combats de taverne dont il se sortait souvent vainqueur, il avait perdu sa femme lors d’une mauvaise couche, ce qui m’avait fait penser à ma propre histoire. Pendant les nuit devant le feu de camps il nous racontait ces combats, il avait été embauché comme videur à la taverne de l’épis d’or à Ergig, ce qui le confrontait souvent à quelques escarmouches de bas étages. Je m’étais pris de sympathie envers cet homme, même si ses histoires à l’eau de rose ne m’impressionnaient pas, il avait une façon de les raconter avec foi.

La ville semblait en apnée, il y avait quelques temps que la vie avait quitté ce dernier, les hautes maisons construites à la façon montagnarde, faîtes de pierre et de bois semblaient mortes avec ses occupants. Nous arpentions les rues laissant nos mains sur nos armes, nous pensions pouvoir refaire nos besaces de vivres en arrivant ici, mais plus rien ne semblaient comestibles ni même vivants autour.

Il y avait un château surplombant la ville, une splendeur de construction arpentait la montagne et resplendissait certainement avant le carnage qui avait eu lieu en cette région.
Nous passâmes une nuit calme dans ce qui avait jadis été une auberge, le mobilier fracassé nous permettait de voir à quel point le combat qu’il y avait eu lieu ici fut terrible. Nous entendîmes le bruit de tambours s’élever dans la nuit, un son lugubre, monotone remplissait nos oreilles d’incompréhension et je pouvais lire la peur dans les yeux de chacun.

Il n’est peut être pas nécessaire de vous détailler nos recherches dans cette ville, la cité était jadis une ville tranquille, qui vivait de la mine de cuivre, ses demeures n’étaient pas des plus luxueux mais avaient la chance de posséder plus d’une pièce ce qui n’est pas souvent le cas dans les plus reculés villages de l’empire.

Nous trouvâmes des textes, écrit par un certain Werner, il cherchait désespéramment des survivants, surtout sa femme Marie ainsi que son fils Karl, il avait commencé un journal pour raconter ses recherches.
En s’appuyant sur ces écrits, nous avons trouvé une fosse, remplie de cadavre, empilé les uns sur les autres. Nous espérions trouver un peu de vie en ces lieux impies, foulés par la mort et la désolation, ce qui nous redonna un peu d’espoir.

Dieter partit comme d’habitude chercher des herbes, il concoctait parfois des mixtures pendant les veillées, je n’avais pas envi de faire connaissance avec lui, il ne me disait rien qui vaille, lors du combat il n’était pas là, parti avec Günter en quête d’herbes, mais cette nuit là il ne revient pas au campement.

Au petit matin, la disparition de Dieter commençait à nous inquiéter sérieusement, Hans s’était endormie pendant son tour de garde, il disait avoir parler longuement avec Dieter sur des sujets variés, mais le sorcier n’avait de cesse de parler de la magie, ce qui avait fortement lassés notre compagnon Hans. Ils avaient bu une bouteille que lui avait présenté Dieter, après une inspection cette boisson était droguée.

J’ai peut être trop de suspections envers les types qui utilisent la magie, mais croyez moi, ceux qui utilisent les forces aussi obscures sont des futurs adorateur des sombres puissances. Pour en avoir fait l’expérience avec ce Dieter, un être qui pourrait vous paraître très sympathique mais ses vrais desseins étaient déjà tout tracé lorsqu’il avait accepté ce boulot. Je disais que j’avais eu la chance de le rencontrer, ce ne fut pas le cas, je pensais qu’il aurait pu nous aider, mais nous avons dû l’anéantir pour nous garder en vie, car il n’était pas venu détruire ce qui avait tuer ces gens, mais accompagner ce qu’il se préparait !

Nous décendîmes dans la mine, source des bruits de tambours que nous entendions les nuits, nous y trouvâmes d’autres textes de ce Werner, il était tombé sur un certain Johann qui lui avait dit qu’il lui serait possible de faire revenir sa femme et son fils à la vie, au fur et à mesure des textes, ce Johann lui apprenait le rituel, il lui fallait des composantes pour pouvoir le faire.

La mine était sur trois niveaux, une machine qui permettait de décendre était bloqué au premier niveau nous obligeant à utiliser un moyen plus archaïque. Nous tombâmes sur des hommes bêtes en fouillant le premier niveau de la mine, leur campement était rustre et ils étaient peu nombreux, nous pûmes trouvé le mécanisme et Ungrimm le répara pour décendre plus profondément dans ce qui me semblait le gouffre de la mort !
La nuit suivante notre décente vers le deuxième niveau fut difficile, une brume était tombé dans les mines, comme si nous étions à l’extérieur lors d’une nuit de brouillard, des voix sombres nous parsemé nos oreilles par des chants lugubres. Günter parti en éclaireur avec Hans pour voir d’où cela pouvait provenir, alors que nous restions avec Ungrimm pour découvrir encore un cimetière de fortune, des choses nous frappait, d’énorme orifice hornaient certaines salle, des trous d’un diamètre supérieur à la taille de mon avant bras.
Nous trouvâmes encore des parchemins, certainement écris par ce Werner, mais ils étaient illisible, dévoré par l’humidité, et des insectes.
Alors que nous découvrions une grande salle remplie de minerais et de chariot remplis d’outil de minage, une créature difforme est sorti d’un des trous, nous avons supposé qu’ils étaient fait par cet horrible monstre, un ver énorme nous cracha un flot de bave acide, nous esquivâmes bien heureusement ce souffle de mort et le combat se déchaîna dans cette caverne, Le combat faisait rage, Ungrimm perdit un bras dans la bataille, arraché par la créature, son hurlement surpassa les chants et les bruits de tambours. Hans et Günter arrivèrent alors que j’étais au prise avec le monstre, malgré toutes les entailles que nous avons pu lui faire, Ungrimm et moi, aucune n’arrivait à l’achever. Nous pensions que le combat était perdu alors que Günter sortit un pistolet pour l’arroser de plomb, il y a parfois des armes inutile mais, comme on dit en Hochland, ne sortez jamais sans votre artillerie, même si ça fait du bruit le truc devant vous aura peu de chance de résister à sa bille de plomb.

Après cet mésaventure et après avoir cautérisé la plaie d’Ungrimm, Günter nous raconta ce qu’il avait vu près de l’ascenseur, la brume provenait du haut de la mine, et rentrait tout au fond du gouffre, vers le dernier niveau, les chants durèrent toute la nuit, berçant de cauchemar le peu de temps que nous pouvions sommeiller.

Quel funeste destin nous attendait encore en bas, Ungrimm était grièvement blessé, Günter semblait plein d’entrain mais son style de combat rivalisait avec celui de Hans, j’ai eu du mal à me lever ce matin là, bien que ma peur s’était dissipé, je doutais de nos capacités à sortir vainqueur de ce mal qui nous attendait, je n’avais pas peur de la mort, car c’est la seule chose dont je suis certains, mais j’avais peur de ne pas remplir ma mission, qui encore mourrait si nous échouions ! Non il fallait qu’on en finisse, Sigmar m’avait montré le chemin il m’importait maintenant de faire honneur à sa confiance !

Dans le troisième niveau , il n’y avait rien d’autre que des salles se succédant aux autres, dans le troisième niveau, nous ne trouvions que des chariots, ou des outils, nous trouvâmes une paillasse avec quelques affaires disséminés dans l’une des salles, des vêtements bouffés par les mites, déchirés, poussiéreux et dans de tristes états, dans une autre caverne nous y trouvâmes un autre cimetière de fortune, Günter se demandait si nous avions affaire réellement à un nécromancien, car s’il voulait monter une armée, mieux valait pour lui de les avoir fait sortir, la question était posée, mais ne trouver par réponse pour l’instant.

Nous tombâmes sur une porte dissimulée, des couloirs étaient taillés à même la roche pour leur en donne un aspect beaucoup plus élogieux. Après avoir traversés des corridors, nous entendîmes le son d’un long et sombre chant, monocorde ne laissant comprendre que ces paroles « Kest Perrane, Kest Perrate, Pur Salkyrn ». Je m’en souviens encore, ces paroles se sont insinuées dans ma tête comme la puanteur des égouts sur les vêtements même si je ne sais à quoi elle correspondait.

L’inévitable arriva, nous entrâmes dans une salle gigantesque, le symbole d’une étoile à huit branches était tracé au sol, sur un promontoire au centre de cette étoile était accroché un homme, des chaînes partaient du plafond pour rejoindre son corps meurtri, seul son visage restait partiellement humain, des chaînes tirés son visage vers l’arrière pour ne laisser aucune trace de vieillesse, ni d’impureté, son sang s’écouler dans l’étoile. A chaque branche était posté des hommes cagoulés, une robe noire portant le symbole de Slaanesh , ils portaient également des tambours en bandoulière, et chantait sur un ton monocorde une hymne des plus lugubres.
Nous sommes partis à l’assaut, il n’était plus question de doute, plus question de peur, il fallait arrêter à tout pris cette horrible chose, pendant que le combat débutait pour arrêter ce fléau, nous aperçûmes Dieter venir vers nous, il ne portait plus ses vêtements mais une toge sombre portant le symbole de Slaanesh, il arborait un sourire qui me fera encore frissonné pendant mes veillées. Une autre personne avançait dans notre direction alors que le combat faisait rage, mais une autre chose plus horrible encore hurlait, l’homme attaché arracha ses chaînes, qui venaient s’insinuer en lui, pénétrant ses chaires, il les fit claquer sur les hommes cagoulé. Ce retournement de situation nous permis d’avoir le dessus, je chargeais Dieter avant qu’il ne puisse lancer une malédiction, avant que je ne l’atteigne il déchira sa toge et montrant une énorme gueule garnie de crocs enchâssée dans son ventre, je courais comme emporté par la rage, comment avait on pu nous laisser berné !!! un mutant, je ne pense pas que sa mutation ait apparu alors que nous étions en route, elle devait provenir de plus longtemps encore. Des questions s’insinuèrent dans mon esprit, ce que j’avais d’abord cru à une bétise d’un jeune homme pourrait être l’affaire de plus sombre esprit, il n’était pas là lorsque nous nous sommes fait attaqué par les mutants, est ce que tout cela était monté de toute pièces depuis le début ? Nous avait il amené directement dans les bras de ces choses ? Je n’aurai probablement jamais la réponse, car Dieter n’était déjà plus, j’avais passé ma lame en travers la gueule béante de son ventre en cherchant à atteindre son cœur, il tombât lourdement sur le sol.

Nous trouvâmes dans des quartiers de fortune un arsenal de livres, de parchemins obscures, après quelques recherches, auprès d’érudit nous apprîmes que l’invocation était raté car nous avions empêché le rituel de se terminer, Dieter et Johann se connaissaient depuis quelques temps, Johann avait l’intention de faire venir un démon dans notre monde, il avait besoin de quelques éléments, notamment d’un être vivant consentant à recevoir les pouvoirs et également d’autres ingrédients, Dieter était chargé d’aller en ville et de revenir, il a profité de notre départ pour se joindre à nous, ce qui le protégeait d’éventuelles attaques et du même coup rapporter ce qu’il fallait à son ami !
Johann a fait croire à Werner qu’il pourrait refaire revivre sa femme et son fils, je pense qu’il est devenu fou et a acceptait de l’aider dans le rituel, dans ses textes il parlait de Johann comme quelqu’un d’énigmatiques, sur de lui, la confiance doit être gagner, non pas acquise dès le départ.

Personne de notre groupe ne trouva la mort ce soir là, après avoir occis les sbires de Johann, qui tombaient en poussière une fois au sol, Johan fut emporté par un tourbillon noir qui est apparut derrière lui, son visage marqué par une terreur sans nom, nous laissa supposé qu’on ne pouvait plus le craindre à l’avenir.
Nous détruisîmes le monstre, dans son regard nous pouvions lire la détresse, je constatait qu’il restait une parcelle d’humanité dans ses yeux. Werner souhaitant plus que tout la mort, ne se défendait même pas, il avait été trompé, il devenait ce qu’il ne voulait pas être. Nous avons mis fin à ses souffrances en lui offrant la mort qu’il cherchait … la purification des flammes !

J’ai une nouvelle leçon à retenir de cette histoire, les sorciers brûlent d’apprendre à se servir de leur pouvoir, et se corromps à eux même, ils ne sont que des sbires sur chaos en sursis, le chaos frappera tôt ou tard, mieux vaut un sorcier fumant que de l’avoir comme ami !

Erwyn posa enfin sa plume, soufflant sur ce qu'il venait d'écrire un air satisfait et repris sa course au repos, les quelques heures qui suivirent le séparant de l'aube lui permis de dormir comme jamais il n'avait dormi ...
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