Le Krak de l'Ordre du Saint Marteau
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| | | Marche à l'ombre |  |
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Lann Crower
L'Inquisiteur...
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Localisation : Empire
Loisirs : !Prendre son chapeau avec les druchiis!
Date d'inscription : 22/09/2007
 |  Sujet: Marche à l'ombre  Dim 7 Sep 2008 - 0:38 | |
| Un Quête
Son temps d’absence au Krak se faisait long mais il se devait néanmoins d’achever sa quête, qui n’avait d’un coté pas grande importance pour l’Empire et encore moins pour le jeune Lan vanHell.
Ce fut seulement par sa grande curiosité qu’il alla à l’encontre d’un vieil homme. Ce dernier se trouvait assis, sur une herbe fraîche humidifiée par la brume du matin et adossé à une planche de bois non poncée qui lui servait de porte à sa demeure. Sa tête légèrement baissée, laissait entre voir une partie de ses yeux qui se trouvaient ouverts. Le vieux ne dormait pas. Son manque de réaction attira le regard du Répurgateur qui l’incita à s’assoir face à l’homme.
Sept nuits passèrent depuis la rencontre du vieillard et vanHell continuait à marcher à travers les grandes forêts d’Ostland à la recherche d’une femme qui fut, ni plus ni moins la compagne du vieil homme. La description de sa femme fut brève et presque inutile ; à quoi bon connaître la couleur de ses cheveux ou bien même de ses yeux ? Le garçon avait seulement écouté le vieux par signe de respect et devint cependant plus attentif lorsqu’il eut entendu le métier de la vieille ; apothicaire. Un champignon pas plus grand que la paume de la main et de couleur verte fut la cause de sa disparition.
Une colline étouffée par les arbres s’élevait assez haut et dissimulait un paysage, ce qui attira naturellement le corps du jeune garçon.
A présent au sommet, caché par un tronc massif, Lan se dévêtit de son chapeau, laissant une chevelure moins imposante que ce dernier et lança avec plus de discrétion un rapide coup d’œil sur les alentours.
Un camp d’hommes-bêtes surplombait la plaine, avec pour centre un bûché inactif laissant pourtant une légère traînée de fumée causée par quelques braises qui dévoraient encore le bois. Le bûché était évidement accompagné d’une petite mise en scène comprenant quatre poutres de fer noircies par les flammes. Elles étaient d’une taille assez grande pour permettre à tout humain d’y être confortablement attaché des pieds à la tête. Chacune d’elle se situait à égale distance de ses voisines ; cette perfection rectangulaire devait être essentielle pour la cuisson du repas. Cette pensée eut à peine traversé son esprit que son regard se dirigea légèrement plus loin, vers une poignée d’arbres. Ceux-ci comportaient les champignons verts tant recherchés par l’Apothicaire. Il lui fallut encore moins de temps pour réaliser le destin tragique de la vieille qu’un asticot se demandant s’il allait survivre face à une poule enragée. Ses yeux verts fixèrent de nouveau les barres et contemplaient sans dégoût les chaînes rouillées qui ne permettaient pas aux élus du repas de pratiquer une fuite certaine.
Lan vanHell était à présent dos au chêne, replaçait soigneusement son chapeau avec une mince accentuation sur le front laissant apparaître sous ce un léger sourire diabolique.
Il arrive parfois que notre grand Dieux, Sigmar, décide d’un avenir tout différent à ce que l’on aurait envisagé.
C’est pourquoi le destin de votre compagne ne vous satisfera pas.
Accepter néanmoins ce qu’il en est, et sera, car le Haut Sigmar nous guide là où nous devons aller.
Sigmar est la Lumière.
Ces quelques lignes seront encrées sur le plus décadent des parchemins du répurgateur et lues par le vieillard. Une petite carte accompagnera ce courrier où l’emplacement du camp y figurera par une croix. L’instinct de héros ressurgira du vieux et l’amènera jusqu’au camp. La vengeance l’envahira et il s’attaquera à ces hommes aux têtes de sanglier, cependant incapable de brandir une épée connaîtra la même pénitence que sa femme.
Lan venait de réaliser l’utilité de cette quête et ces mots défilèrent dans son esprit : "En ces temps de guerres, il n’y pas de place pour les faibles. L’Empire se définie par les Hommes, si l’Homme est faible alors L’Empire en sera tout autant."
Lan s’en alla emprunter le chemin de retour et vit à quelques arbres de là, la silhouette d’un prêtre guerrier... | |
|  | | Lann Crower
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| | Sujet: Re: Marche à l'ombre Dim 7 Sep 2008 - 1:02 | |
| L'Ordre ou la Foi
La musculature du Prêtre était physiquement inhumaine ainsi que sa taille. Lan ne savait pas s’il devait le contempler ou détourner simplement son regard face à cette chose qu’il pensait être une folie de son imagination. Charmé, il se rapprocha d’un pas incertain alors que le prêtre lui, se tourna légèrement et chemina vers l’entrée d’un passage souterrain. Lan attiré par ce majestueux corps dégageant une chaleur sainte encore jamais ressentie auparavant, se retrouva un temps plus tard à ses cotés. Sa tête se situait à hauteur de l’imposant buste de ce sigmarite.
Le jeune homme ressentait la réelle présence de cet humain et ne pouvait qu’être émerveillé. Il préféra le contempler que de se demander pourquoi il était ici. Par sa grande réflexion innée, il s’affirma que ce guerrier était bien plus qu’un simple prêtre et il n’avait pas tord.
A vrai dire son armure n’était pas réellement grosse mais se fut grâce à tous les ornements qu’elle paraissait comme telle. Tout y fut de plus rare, presque unique.
Une sainte aura émanait du plus profond de son âme. Cette sainteté encore plus sainte que toutes autres devait être invoqué par le haut Sigmar lui même.
Lan avait tendance à ne pas tout prendre au sérieux même quand cela se devait et se mit à rigoler intérieurement laissant cependant apparaître un mince sourire Il s’arrêta net quand il vu gravé sur le plastron plaqué or "Disciple de Sigmar". Il ne savait plus où donner de la tête.
Le jeune répurgateur se souvint rapidement de Sir Vonsmann, le Père fondateur de l'Ordre, Lan n’eut pas le temps de bien connaître et apprécier ce haut guerrier de l’Empire, mais il savait une chose bien importe sur lui ; Hiork fut à sa plus grande enfance, élevé et éduqué dans l'enceinte d'un saint temple sigmarite par un haut Père Templier. Il eut donc une enfance tout à fait semblable aux disciples mise à part l’ampleur de la Foi, moins rude et stricte que put lui enseigner son Père. Lan n’en savait pas plus sur les disciples que les quelques rumeurs qu’il eut entendu autrefois.
Lan revint au conscient causé par le bruit de quelques chaînes qui s’entrechoquaient.
Le Prêtre ouvrit la bouche, provoquant un léger bruit salivé ce qui empêcha au garçon de contempler la totalité de ses robes et armures. Le garçon leva les yeux suivi de sa tête afin d’atteindre l’apogée de ce corps. Il ne pouvait que regarder les yeux bleus hypnotisant du prêtre en étant en admiration et vénération. Le disciple se mit à sourire et leva dans la foulée son marteau sans la moindre peine. Il effectua pour cela un léger mouvement de bras ce qui l’allégea considérablement. Le manche à lui seul devait peser la moitié du poids du répurgateur. Il fut bien entendu embellit de cette matière si dense et lourde qu’est l’or et cela n’arrangeait pas la chose.
Le prêtre avait à présent le manche callé entre l’épaule et le coup alors qu’une main droite gantée tenant le bout du manche, exerçait une force afin de contre balancer le surpoids de la masse. Cette dernière fut ni plus ni moins la plus fascinante de toutes les masses qu’eut rencontré le jeune garçon de par sa grandeur et sa beauté. Ce métal forgé de toutes perfections fut assurément le résultat d’un travail acharné, concocté par des mains de Nains. Quelques symboles runiques taillés sur la masse soulignèrent bien son origine.
Lan hésitait à descendre dans ce passage malgré la présence de quelques bougies qui illuminaient les marches. Il n’avait aucunement peur, il ressentait cependant l’obligation l’envahir, chose qu’il n’aimait pas. Le Prêtre se rapprocha suffisamment afin de le lui y contraindre. Le répurgateur abordait les marches une à une et sentait juste derrière lui le colosse qui gardait l’entrée et davantage la sortie. Ce fut seulement à la dernière marche que le garçon leva la tête sans figurer aucune expression sur ce qu’il voyait. Seuls ses yeux s’éblouirent face à ce magnifique temple sigmarite, plus petit que ceux qu’ils zieutèrent auparavant. Une force s’exerçait sur le corps du garçon et le guida à quelques petits mètres de Sigmar statufié. Le disciple s’avança et alla s’agenouiller face à la statue noyée d’or et d’argent. Plus rien ni plus personne ne séparer Lan du dehors mais l’idée de s’en aller n’effleura même pas ses pensées face à ce lieux trop Saint. Le prêtre, tête baissée, signe de respect envers son dieu, récitait des prières d’une voix assez basse empêchant tout écoute du garçon. Lan reluquait le prêtre en s’interrogeant sur ses intentions futurs, car il savait bien que ses confrères prêtres confessaient seuls et en aucun cas en présence d’un autre humain. Serait-t-il simplement en présence d’un disciple de Sigmar déchu ?
Bien qu’il ne comprenait pas pourquoi le gros pratiquait une confession accompagnée, Lan se dévouait à regarder chaque détail de ce temple incrusté d’or. Que se soient sur la statue, les murs et les socles de bougies, l’or était partout. Même les semelles des ses bottes ne savaient pas sur quoi elles s’appuyaient!
Il venait d’apprendre un point crucial chez ces disciples ; ils préféraient consacrer leur gain de conquêtes aux profits de leur « Dieu des cieux « que de le partager pour subvenir aux besoins de l’Empire afin de faire triompher l’Ordre.
Karl Franz est grand, Karl Franz est beau, Karl Franz est riche, mais l’est il assez pour nourrir de toutes les bouches et pourvoir les quantités d’armes ? A vrai dire, c’est plus que probable mais rien que pour le respect, faudrait il le laisser seul suffire à la richesse de l’Empire ? La méconnaissance du jeune garçon sur les affaires économique de l’Empire l’amena à penser « non ». Sir Franz étant pourtant bien le haut détenteur de toutes ces richesses.
Ce fut par cet abord qu’il égala le prêtre à un avare.
Il réalisera néanmoins d’ici quelques heures que l’argent récolté est tout simplement le fruit de notre envie. Et le disciple lui sera perçu tel le plus grand adorateur de sigmar.
Un petit vent chaud s’aventura presque innocemment dans le temple et caressa les joues du garçon lui remettant la tête en place. Le prêtre venait d’achever ses prières quelque peu douteuses et gardait la tête basse.
Le vent se transforma en un souffle chaud de plus en plus désagréable au contact de la peau. Lan ne comprenait pas ce qu’il se passait. La chaleur se faisant plus ardente encore irrita sèchement sa peau. Il frotta à l’aide de ses gants en cuir son visage avec acharnement dans l’espoir d’arrêter cette horrible démangeaison. Il faisait bien sûr pire que mieux. Le souffle chargea par la suite ses yeux autant innocents que ses joues laissant tomber des larmes de souffrance. Consterné par l’incompréhension et la douleur, Lan recula instinctivement vers les marches afin de retourner à la surface. Il eut à peine fait son premier pas que le disciple se leva tout en soulevant son gros marteau. Lan entendit le bruit des chaînes s’élevées et tenta d’ouvrir les yeux. Le prêtre fit un petit déhanché et se retrouva face à l’heureux souffrant. Il portait son marteau à hauteur du buste de façon à être utilisé. Il s’avança assez pour obliger le garçon à lever la tête et lui demanda souriant comme toujours, avec un voix aussi imposante que son corps :
"As-tu peur de la Mort... ?"
Il accentua naturellement son interrogation sur les mots peur et mort. Lan arrêta de se mutiler le visage à l’écoute de ce dire alors que le sang lui continuait de se ruisseler joyeusement sur sa peau. Suis-je tombé face à un disciple déchu et fou, se disait il inconsciemment.
Le prêtre ajouta sans attendre de réponse à sa question :
"Fais s’que t’as à faire maintenant!"
Il fit perdre dans la foulée l’équilibre du répurgateur en le poussant violemment avec son marteau. Cherchant un appui introuvable, Lan basculait sans contrôle et vit durant sa chute aveugle le prêtre exécuter un mouvement de bras. Cela procura à son marteau un élan considérable permettant à la masse de défoncer allégrement la tête du garçon avant que celle ci n’atteigne le sol.
La posture du corps du garçon étendu sur le sol ressemblée familièrement à celui d’un autre dieu accroché sur deux planches de bois. Et la tête semblait être malheureusement indescriptible. Le jeune Lan vanHell était mort… | |
| | | | Lann Crower
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| | Sujet: Re: Marche à l'ombre Dim 7 Sep 2008 - 1:38 | |
| Le clair de Lune illuminait.
Aucun bruit ne se faisait entendre et c’est alors qu’un petit lapin blanc inoffensif se décida à sortir de son terrier pour se nourrir un peu, chose coutume chez les êtres vivants. Il était assez intelligent pour comprendre que la nuit était le meilleur moment pour manger, "aucun danger, tout le monde dort" se disait il. Il entrevu soudain à quelques bonds de son terrier une carotte entourée d’une herbe bien verte. La chance lui sourit.
Un hibou à moitié éveillé par les sauts du lapin, le regardait tel un prédateur fixerait sa proie. Il restait cependant callé sur sa branche et hululait de moquerie en observant le lapin concentré. L’animal tentait avec hargne de sortir sa carotte du sol mais en vain.
C’est alors que l’hibou aperçu un homme sortir à quelques pas de là d’une grotte. Instinctivement, le lapin ne perdit pas de temps pour se cacher derrière quelques feuilles. L’hibou se tut et observa avec des petits yeux discrets l’humain aux grandes robes.
Son corps se balançait tel sous l’effet d’un vertige et sa tête baissée dodelinait également. L’hibou sentait une chaleur émanait du corps.
Sans y voir la position de retraite du lapin, l’homme détacha une languette de maintient sur sa ceinture et prit aussitôt son mousquet. Sans prendre plaisir à caresser la gâchette, il tira un plomb parfumé dans la tête du lapin. Qu’avait il fait de mal, se disait son ex ennemie animalier. L’hibou choqué devint pleinement éveillé et tenta de se rassurer étant perché et caché par les branches. Sans cesser sa marche, le répurgateur changea son mousquet de main et tira entre les deux yeux du volatile ému.
Et l’homme marchait…
Calme et reposé, Lan chantait quelques dires d'Inquisiteur pour passer le temps de marche à l'ombre et caressait le vent avec ses mains musicales.
Le chemin qu'il venait d'emprunter lui été familier et le mena, au refrain suivant, face un krak magnifiquement mal entretenu.
Il alla de ce pas joyeux taper la porte en bois à l'aide du manche de son mousquet sans se soucier de reveiller quelqu'un en ces heures matinales.
Pour patienter gentiment, Lan s'amusait à faire des bouclettes avec ses doigts dégantés sur sa jolie barbe brune. | |
| | | | Eomergon
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| | Sujet: Re: Marche à l'ombre Lun 8 Sep 2008 - 14:18 | |
| La lourde porte en bois, seul rempart du Krak, se mit à bouger dans un grincement en rien discret...
Là l'homme de garde, recruté pour se rôle et surtout pour sa foi en Sigmar se placa devant Lan VanHell.
"Que puis-je pour vous Sir?" | |
| | | | Lann Crower
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| | Sujet: Re: Marche à l'ombre Mar 9 Sep 2008 - 0:44 | |
| Le garde eut franchi le seuil de la porte que Lan se mit à toussoter légèrement de façon à reprendre sa voix habituelle, plus grave qu'auparavant.
Le regard du garde ne montrait aucune distinction envers le Répurgateur, chose qui aurait dut être.
Lan se rapprocha du gros et rangea son mousquet pour le remplacer par une dague à peine plus longue que la main.
Regarde et caresse du bout des doigts le dos de sa dague
"Puis je m'entretenir avec le Chef de ce lieux...ou Représentant?"
Sans attendre de réponse.
"Ne me dites pas, je vous en prie, que vous leur transmettrez mon message car vous savez aussi bien que moi que vous en serez incapable..
Je dis incapable sans vouloir vous offenser, par la simple et bonne raison que je préfère que ce soit lui qui, éventuellement vous raconte l'objet de ma visite que vous à lui!"
Lève la tête et exécute calmement un passage extérieure de sa langue pour mouiller ses lèvres... | |
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