L'Ordre de la Destruction

*un homme à moitié vouté, drapé dans des labeaux et marchant péniblement frappe faiblement à la porte d'un temple de Sigmar*

Mes maîtres vous apporte ceci... dit-il en tentant en temblant un parchemin enroulé recouvert de quelques tâches de son propre sang.

Ils vous souhaitent... Le malheureux homme tousse un peu de sang puis reprend : Ils vous souhaitent de profiter des quelques nuits qu'ils vous restent avant leur arrivé...car se seront les dernières....

Frénétiquement recule d'un premier pas puis d'un deuxième avant de hurler de douleur puis implose dans une gerbe de sang soudemain après.

Il ne reste plus que ce parchemin, l'écriture semble assez belle et assurée d'un certain style lettré :

Lisez ces lettres hommes de l'Empire car elles scèllent votre testament envers un Dieu qui n'a jamais existé. Archaon était faible il pensait réellement marcher sur vous avec un poignet des nôtres ?
Je suis Madrek l'Insoumis, je viens vous prévenir que je n'aurais de repos avant d'avoir entièrement réduit ce monde en ruines pour la plus grande gloire de Tzeentch.
Peaux-vertes, elfes noirs marchent déjà à mes côtés. Tous de grands fléaux et seigneurs de la Destruction.
Retenez bien ce nom : l'Ordre de la Destruction est né et il vous fera connaître la fin de votre misérable paix.

Joseph se tenait devant la porte du Krak, comme il le faisait souvent, préférant exercer son métier à l'air libre qu'à l'intérieur de murs de pierres. Il avait observé l'étrange homme avec dégout, tout en se tenant assez éloigné de lui, ses mains crispées sur le manche de sa lance. Il n'avait pas saisi le papie que lui tendait l'étranger, laissant ainsi celui-ci tomber sur le sol sec.
Et soudain, l'homme avait exploser, paniquant Joseph quelques instants. Des morceaux de chair nauséabonde pendaient sur son armure et son heaume. Il s'empressa de les retirer frénétiquement et avec horreur.

Il se précipita vers la porte après avoir ramassé le parchemin et tambourrina jusqu'à ce que le garde de derrière ouvre enfin. Il entra sans attendre en donnant pour seule explication qu'il devait voir le Grand Maître.

Il parcourut rapidement les froids et sombres couloirs du krak pour enfin arriver devant la porte menant aux appartements du prêtre-guerrier. Il attendit un peu devant cette simple porte de bois, reprenant son souffle et une certaine prestance, puis il frappa par trois fois.

"Seigneur Vonsmann, il y a un problême."

N'en disant pas plus, il attendit que son supérieur lui réponde.