Arrivée fracassante [Union des Lames]

Le groupe de l'ambassadeur Aldric von Gruber était normalement composé de six membres, lui compris: Un chevalier du soleil flamboyant connu sous le seul nom d'Altion, ainsi que de trois gardes. Malheureusement, ils avaient subit une attaque lors du voayage, un garde y avait trouvé la mort, un autre était griévement blessé.

Le convoi stoppa les cheveux à quelques mètres du Krak, et l'ambassaderu s'adressa aux gardes en faction.

"Salutations, gardes! Je me nomme Aldric von Gruber, ambassadeur de l'union des lames auprès de votre Ordre. Votre seigneur Hiork Vonsmann a répondu favorablement au courrier que nous lui avions fait parvenir, et nous sommes venus à votre rencontre le plus rapidement possible! Nous avons subi une attaque au cours de notre voyage, et nous vous serions gré de prévenir votre seigneur au plus vite, l'un de nos hommes est gravement blessé!"

Le répurgateur s'était exprimé d'un ton autoritaire, et laissait paraitre un air rassuré. Mais cela n'était que façade, sa main était posé sur la crosse de son mousquet, prêt à faire feu, dans le cas où le Krak serait tombé aux mains de l'ennemi...Ou même pire, que les habitants du Krak soient l'ennemi...

Le vieux Karl regarda les nouveaux arrivants d'un oeil sceptique. Cela n'aurait tenu qu'à lui, il les aurait renvoyé d'ou ils venaient sur le champ. Mais il n'était pas capitaine de la garde et l'interlocuteur avait mentionné le nom de Hiork Vonsmann, aussi cela méritait-il un peu plus d'attention.

Le capitaine arriva rapidement aux côtés de Karl et Joseph. Il se campa au milieu des deux et s'inclina légèrement pour saluer les nouveaux arrivants.

-Mes respects herr Gruber. Je suis Le capitaine Herseimer, chargé de la sécurité du Krak. Le seigneur Vonsmann m'a prévenu de votre visite imminente. Veuillez me suivre.

Le capitaine se retourna et fit au passage un étrange signe de tête à Karl qui sembla acquiescer muettement. Il ouvrit l'imposante porte et pénétra dans le corps de garde en invitant les inconnus à le suivre. Une fois dans la sombre et froide pièce, il se figea.

-Je vais prévenir mes supérieurs de votre arrivée.

Il s'en fut, les laissant avec un garde resté dans l'ombre, un colosse nommé Onacius.

Le répurgateur jeta un regard septique au capitaine de la garde, mais le suivit sans un mot. Il fit signe à son dernier soldat de faire descendre de cheval le blessé, chevaux qu'il laissa au soin d'un garde venu les chercher

"Je vous remercie, capitaine"

Lança-t-il à l'homme qui leur tournait déjà le dos. Aldric s'entreprit à scruter la pièce, très discrétement. Il s'y repris plusieurs fois, ne détectant au premier abord aucun danger potentiel. Alors qu'il s'apprétait à baisser sa garde, il aperçu un léger scintillement derrière une colonne. Il fit mine de ne pas avoir remarqué le massif soldat, et reporta son attention sur son homme blessé, attendant le retour du capitaine, accompagné, espérait-il, du seigneur Hiork Vonsmann

Le répurgateur se retourna brusquement, et fit face à son interlocuteur. Il le jugea d'un regard critique, agréablement étonné que sous cette voix dur et grave, se cache en réalité un fier serviteur de Sigmar!

Aldric retira son chapeau, et s'inclina devant le Prêtre Guerrier, ce puissant guerrier de Sigmar lui inspirait le respect, mais un autre sentiment émanait également de lui...Sans pouvoir mettre de mot sur celui-ci, l'émissaire l'aurait qualifié de "Crainte". Ces prêtres représentait tout ce qu'il aurait voulu être..Il avait lamentablement échoué, ces derniers lui interdisant l'accès à leur ordre, sa foi n'étant pas assez... "pure".

Depuis ce triste jour, Aldric devint répurgateur, prêt à tous les sacrifices pour leur montrer de quoi il était capable..Prêt à donner sa vie pour le Grand Sigmar..

L'ambassadeur se secoua la tête, espérant que le Prêtre n'est pas prêté attention à sa rêverie.

"Je suis honoré de pouvoir parler à un Prêtre Guerrier."Il tourna la tête vers ses hommes, et reprit "Je vous remercie de prendre soin de nos hommes! Sigmar soit loué, moi, et mon homologue, Altion, n'avont rien! Ce jour est à marquer d'une pierre blanche, c'est le signe que Sigmar souhaite que nous nous rencontrions.."


Il hésita un court instant, et avança, se retrouva à quelques centimètres du visage du prêtre, ses pieds étaients maintenant posés sur la sainte mosaique..

"Mais intentions ne peuvent qu'être bénéfique à notre Dieu à tous, Sigmar le Grand. Je viens ici pour proposer une alliance entre nos deux ordres. Nous savons pertinamment que vous ne souhaitez point vous unir avec quiconque, mais je me dois d'insister, nous serrions extrèment fier de nous joindre à vous! Nos deux ordres diffèrent sur certains points, nous acceptions en notre sein nos alliés nains et elfes, sans pour autant rejeter notre foi envers Sigmar! "

Il marqua une courte pause, et présenta Altion

"Voici Altion, membre lui aussi de l'union des lames, et appartenant à l'ordre des Chevaliers Flamboyants. Nous n'avons pas osé ammener avec nous nos alliés nains et elfes, ne voulant vous offenser en quelconque manière..."

Il fit silence, laissa la parole à Altion


HRP: Altion est un vrai membre de l'union, il va répndre dans quelques instants ^^

Le Chevalier qui était resté discret depuis le début, sortit de l' ombre et se dévoilà au grand Eomergon. Il remercia Aldric et fixa avec intention l' être qu' il ne pensait pas voir de ses propres yeux. La lumière jaillissant dans la pièce éclairait l' armure du Prêtre-Guerrier et lui donnait l' impression de dominer la salle. Le Chevalier s'inclinat, et se présenta enfin ...

"Bonjour à vous noble Eomergon. Je suis Altion Daerthe, membre des Chevaliers du Soleil flamboyant et de l' Union des Lames, ainsi que fidèle serviteur de Sigmar. Je ne sais comment vous remmercier pour nous avoir accueillit et soigné nos blessés. Sachez que je suis très honnoré de pouvoir discuter avec un tel représentant de Sigmar et que je fais tout mon possible pour avoir une foie aussi pur que la votre."

Altion étant soulagé de voir que l' homme possédait un grand coeur. Il admira le saint symbole de mosaique qui était sur le sol, puis marcha dessus, montrant que ses paroles sont saintes et non hérétiques. Le Chevalier continua et repris les mots de son frêre d' armes.

"Je ne peux qu' appuyer les propos de mon collègue; votre ordre serait très bénéfique aux notres et nous pourrions vous aider à vous rapprocher de nos alliés. Même si leur religion ne ressemble à la notre, leurs âmes, leurs chairs et leurs armes sont identiques aux notres."

Altion se tut, et laissa la parole à son interlocuteur.

"....Nous aider à nous rapprocher de vos alliés...."

Un grand silence se fît sentir...l'atmosphére étais devenue tout à coup glaciale. Le visage du grand Eomergon scrutait le Saint Symbôle tout en tenant dans sa main son chapelet. Celui-ci était relié à un medaillon en Forme de Marteau, le Saint marteau donné par le Roi Nain, signe de sa soumission envers Sigmar.
Eomergon entama alors une briéve priére Sigmarite en tenant serré son chapelet... Le son de cette priére dégageait un respect et une force demesurément plus intense que n'importe qu'elle priére paienne de l'Eglise impériale. Et les gardes en faction se sentirent alors parcouru de frémissements...

Le visage d'Eomergon se leva soudain et ses yeux commencèrent à dégager une certaine lueur, une lumiére pure... La Lumiére du Vrai et Grand. Les traits du Frére Representant devinrent durs et sévéres, ces paroles invitant les Prêtres-guerriers pures d'âme et dévoués en Sigmar à se mélanger aux nains et aux elfes était une provocation, pire, un blasphéme.

L'idée vint au Frére Représentant que les flammes du bûcher pourraient purifier cette démence... mais son rôle était diplomatique, alors il se resigna...

"Par le grand Sigmar, voulez vous dire que nous, Frére de l'Ordre du Saint Marteau avons besoin des elfes et nains pour finir victorieux d'une quelconque bataille? Sir Altion voila des paroles auxquelles auriez dut réfléchir a deux fois avant de les faires sortir de votre bouche... Savez-vous ce qu'est notre Ordre? Nous sommes le bras armée de Sigmar, représentant les plus croyants et dévoués au seul vrai Dieu . Votre proposition de nous allier aux sous-races n'est que blasphéme, que Sigmar nous préserve."

Eomergon s'avanca vers Altion tout en sortant de sa tunique un livre relié d'un cuir épais. Ce livre était rempli de sigles et de symbôles dorés, dont le principal représentait encore et toujours cette comète à deux queues, Symbôle de l'arrivée au monde du Grand Sigmar.
Ses pas étaient francs, directs. Sa tunique rouge sang s'envolait gracieusement, tandis que sa lourde armure scintillait les reflets des torches toujours en train de se consumer.Son Marteau attaché à la ceinture, restait droit pointé vers le sol malgré les mouvements ...Ce qui laissait imaginer le poids et la Lourdeur de cette arme.

Arrivé à moins d'un métre du Chevalier il lui tendit le bouquin toujours relié à sa ceinture par une grosse chaîne dorée.

"Voici les enseignements et les devoirs des Fréres Prêtres Guerriers.Que Sigmar m'écoute ses devoirs sont justes et bons. Mais ceux qui ne croient pas au créateur du saint Empire n'ont pas à fouler cette terre Sainte.
Je refuse que vous m'aidiez à quoi que se soit Noble chevalier croyant en Sigmar....Mais moi, devrais-je peut être vous aider à revenir dans la Pure lumiére..."

Rabaissant son livre Saint Eomergon alla clore la discussion qui pour lui frisait déjà l'érésie dés lors qu'Altion eut employé le mot "aide"et fit allusion au rapprochement de leurs alliés.

"Si le danger arrive à votre porte, nous dresserons le Saint Marteau contre les cultistes et contre les érétiques du chaos pour vous venir en aide...Car ils sont une menace pour l'existence même de notre Saint Empire. Bien plus que tous nains ou elfes il est vrai....dans ce seul cas vous aurez notre soutien et l'aide de Sigmar le Juste.Mais en son grand et noble Nom...Jamais ses fidéles serviteurs ne s'abaisseront à s'allier avec des ...."

.....

"Vous m'avez compris?"

Aldric ferma les yeux..Il comprenait les paroles d'Altion..Celui-ci n'avait voulu faire preuve d'hérétisme en aucune manière, il s'était simplement mal exprimé...Malheureusement en diplomatie, un simple mot a le pouvoir de rompre des négociations, si bien entamées soient elles...

"Ce sera tout, Altion, vous pouvez vous retirer. Je souhaite m'entretenir seul à seul avec frère Eormergon.."

Le répurgateur profita du temps que mit Altion à s'éloigner pour choisir avec précaution ses mots...Après tout, un répurgateur qui finirait sur un bucher, quel comble!

"Frère Eormergon, je vous prie d'accepter les excuses du soldat Altion..Il ne souhaitait pas offenser ni vous, ni votre seigneur Hiork Vonsmann, mais surtout pas le Grand Sigmar, notre Dieu à tous!"

Il reprit son souffle...Sachant que ces prochaines paroles pourraient lui valoir la mort..

"Mais nous ne sommes pas venus ici pour nous entretenir avec un simple Prêtre Guerrier, aussi dévoué en Sigmar soit-il..Je suis venu ici pour m'entrenir avec Frère Vonsmann..Je vous serez gré de bien vouloir nous conduire à lui..S'il est indisponible pour le moment, nous attendrons.."

Le répurgateur soutint le regard d'Eomergon..Toute la rancune qu'il avait accumulée envers les Prêtres Guerriers et leur ordre venait de ressortir au travers de cette phrase..

"Que Sigmar vous protège!"Il s'inclina devant le prêtre et partit rejoindre Altion sur un banc, attendant son audience..

Onacius s'avança près du Frère représentant. Son visage dur et couturé de cicatrices avait l'air mauvais de qui prépare un mauvais coup. Il parla à Eomergon tout en regardant en direction des émissaires.

-Frère représentant, dois-je prévenir le seigneur Vonsmann?

Le ton était neutre et froid. Ses yeux était brillant, luisant d'une malsaine étincelle cruelle. Visiblement, le béliqueux Onacius n'attendait qu'un signe pour chasser les étrangers.

Onacius parut deçu par la directive de Eomergon. Il toisa une dernière fois les émissaires avant de disparaitre dans les sombres dédales du krak, chercher enfin le Grand Maître de l'Ordre.

L'atmosphère devint plus oppressante encore, froide et tendu. Aucun bruit ne faisait entendre au sein du puissant édifice, si ce n'est le crépitement des quelques torches accrochées aux murs de pierres.

Hiork arriva discrétement. Il fit signe au Frère représentant d'approcher, sans que les émissaires ne les voient.

-Frère, j'attends votre rapport. Faites vite, nous avons à faire.

Son regard ne quitait pas les yeux de Eomergon.

Hiork médita la réponse de Eomergon en regardant dans le vague quelques instants. Il fit ce qu'on pourrait appeler un sourire au Frère représentant.

-Vous êtes fougueux Frère, cela peut être une qualité, néanmoins, dans les méandres diplomatiques, il faut savoir dominer ses émotions, bien que cela me déplaise au plus haut point. Nous en reparlerons. Je vais m'occuper d'eux. Nous partons chez les mercenaires sur le champ, allez donc vous préparer.

Il allait saluer les émissaires, quant il se ravisa et invita Eomergon à le suivre.

-Venez finalement, ainsi vous verrez de quelle manière j'aimerais que vous traitiez les diplomates. Même si votre touche personnelle n'est pas à astreindre.

Il se campa devant Aldric et inclina légèrement la tête en guise de salut. Le Grand Maître était vêtu de manière sobre : une lourde bure sombre, maintenu à la taille par une grossière corde à laquelle pendait divers objets dont un livre estampillé de divers symboles sigmarites.
Il était grand, tout comme Eomergon, et avait de larges épaules, visibles même sous l'épais tissus. Son visage ne ressemblait pas à celui de la plupart des autres prêtre-guerriers, il avait des cheveux courts et bouclés, noir comme le jais, ainsi qu'une courte barbe brune. Ses yeux sombres était enfoncés sous d'épaisses arcades sourcilières et son visage semblait taillé à la hache. Il ne devait pas avoir plus de vingt huit ans, mais en paraissait presque dix de plus.

-Je vous salue messires. Je suis Hiork Vonsmann, Grand Maître de cet Ordre et Prêtre Guerrier de Sigmar.

Sa voix grave et profonde se tut. Il attendait visiblement que les émissaires se présentent à lui.

L'émissaire se leva, et fit révérence devant Hiork Vonsmman. Malgrès sa réticence envers l'ordre des Prêtres Guerriers et leurs membres, il émanait de frère Hiork Vonsmann une profonde aura de respect et de puissance. Aldric se rejouissait intérieurement, avec Vonsmann, il pouvait espérer un aboutissement favorable à sa requête, probablement pas la grande et puissante alliance qu'il aurait souhaité, mais au moins, cela serait un début, et permettrait un meilleur rapprochement envers les différentes races et membres...Du moins, il l'espérait...Ces pensées deviendraient forcément hérétique si jamais Eomergon venait à les entendre, mais selon lui, gagné la guerre sans le soutien de leur alliés était impossible..Ils ne feraient que repoussé le Chaos hors de leur frontière, et non l'héradiquer complétement, ce qui laisserait d'autres peuples, d'autres humains, d'autres sigmariens à la merci de ses immenses Hordes venues du Nord...Etait-ce là la vocation d'un croyant et d'un soldat? Repousser sans cesse l'ennemi, et non le vaincre, et ainsi apporter paix et prospérité au Royaume?

Aldric se redressa, réfléchi quelques instants, et prononça ces mots..


"Mes respects, Herr Vonsmann. Désolé de vous avoir fait déplacé, mais les négociations avec votre subordonné n'étaient plus envisageables..Sans vouloir manquer de respect à frère Eomergon,il a plus sa place sur un champ de bataille, qu'en tant qu'ambassadeur, où il faut davantage réfléchir.."

Il fit un signe de tête à "l'autre" Prêtre, et reporta son attention sur Vonsmann

"Pourrions-nous discuter, vous, moi et votre représentant, dans un endroit plus tranquille? Altion m'attendra dehors...Les chevaux pourraient-ils être nourris et abreuvés? Ces pauvres bêtes ont autant souffert que nous lors de ce voyage!"

Hiork jeta un coup d'oeil à Eomergon. Ce que cela voulait dire, nul n'aurait pu le deviner, il le regarda simplement, droit dans les yeux, quelques instants, puis il baissa la tête et enfin il se reconcentra sur Aldric.

-Emissaire... commença-t-il d'une voix faible. Emissaire, le Frère Eomergon, ici présent, est notre Frère Représentant, chargé de s'occuper de nos affaires diplomatiques. Je l'ai personnellement chargé de ces fonctions. Je ne pense pas que vous remettriez mes compétences de Grand Maître en question n'est ce pas?

Sans attendre de réponse, il continua d'une voix calme mais ferme.

-Je suis certain que mon Frère a dit tout ce qu'il y avait à dire. Voyez vous, nous étions à l'instant même en pleine réunion, une réunion de la plus haute importance pour notre ordre, et il est assez peu diplomatique de m'avoir déranger ainsi, remettant les compétences du Frère Eomergon en question et par là mes propres compétences.

Il inspira profondément. Son visage ne semblait pas coléreux, ni exaspéré, mais il était visiblement tracassé et désireux d'en finir au plus vite.

-Le sujet de notre réunion ne peut vous être divulgué, néanmoins sachez que nous devons partir des les minutes qui suivent, pour une affaire de la plus haute importance. Les gardes restent au Krak, ainsi que quelques Frères, ils vont s'occuper de tout ce dont vous aurez besoin. Si vous avez néanmoins quelque chose à me demander, faites donc, je vous écoute Herr Gruber.

Aldric se rendit compte qu'il était allé beaucoup trop loin...Non pas que cela soit un mal, mais sa folie vengeresse envers les Prêtres-Guerriers pourrait être néfaste pour de futures négociations..

"Je vous prit d'excuser mes propos, Seigneur Vonsmann, ils étaient déplacés."

Il se tourna vers Eomergon, ses lèvres étaient comme soudées...Presque à contrecoeur, il s'adressa au Prêtre, sans laisser paraitre le moindre signe de trouble

"Je vous dois des excuses, frère représentant, j'espérais tant une alliance entre nos deux ordres, que j'en ai outrepassé mes droits envers vous, vous qui nous offrez l'hospitalité.."

Après un court moment de silence, l'émissaire repris la parole

"Frère Vonsmann, je me suis rendu en votre demeure pour vous proposer une alliance, votre représentant a déjà dû vous exposez le fait que nous accueillions les nains et les elfes en notre sein. Cela ne me plait pas plus qu'à vous, mais l'alliance entre les peuples libres sont nécessaires et primordiales. Mes paroles vont surement vous sembler hérétique, mais nous ne pouvons espérer vaincre définitivement le Chaos sans leur aide, nous ne ferons que le repousser, et toujours le repousser! Est-ce là la volonté de Sigmar? Voir son peuple opprimé pendant des décennies, des siècles? Ne pensez-vous pas qu'une alliance temporaire avec d'autres peuples puissent nous débarrasser pour toujours du fléau qui ronge nos terres?

Je vous demande plus qu'un service en vous alliant à nous, je vous supplie d'accepter notre requête, nous avons besoin de sains et nobles guerriers comme vous!"

Après avoir prononcé ses mots, Aldric von Gruber, ainsi que le dernier de ses soldats encore présent, s'agenouillèrent devant Hiork Vonsmann..


HRP: Désolé, rp un peu pourri et surement gavé de fautes, mais je suis un peu fatigué^^

Hiork parut décontenancé par la "révérence" des émissaires. Il semblait gêné et agacé que cette gene se voit sur son visage.

-Allons relevez vous donc Herr Gruber.

Il joignint le geste à la parole. Une fois les émissaires debout, il les regarda d'un air perplexe.

-Je pense que votre chef a fait un bon choix en vous désignant comme émissaire, vous êtes visiblement doué, mais n'en faites pas trop, cela pourrait vous porter préjudice.

Il secoua la tête et chercha ses mots.

-Nous...nous ne faisons pas d'alliances. A nos yeux c'est inutile, les hommes de l'Empire sont déjà alliés contre le Chaos, les autres ne l'étant pas ne méritant qu'une mort purificatrice. Il n'y a aucun interet à faire une alliance de plus. Nous sommes indépendant, nous servons Sigmar et son héritage, rien de plus.

Il fit une courte pause, passa sa main sur son visage barbu dans un geste machinal. Il avait des mains très larges des mains de ceux qui sont habitués à exercer des travaux manuels, et son teint avait la couleur tannée de ceux travaillant au grand air.

-Les nains et les elfes ont déjà suffisament à faire concernant la défense de leurs terres. Ils n'ont par conséquent rien à faire sur le front Impérial, voilà notre pensée. Que diriez vous si vous voyiez un Prêtre Guerrier en Ulthuan, guerroyant pour les elfes? Il ne mériterait que la mort, sa bataille à lui étant ici, pour la défense de l'Empire. Nous n'avons rien contre les elfes, et encore moins contre les nains, mais chacun chez soi.

Cette dernière phrase avait été lancé avec une évidence qui ne souffrait aucune contradiction, il en était ainsi et ne pouvait en être autrement.

-Bien, je pense avoir répondu à vos attentez Herr Gruber. Notre politique ne nous empêche pas d'entretenir des relations avec quiconque, mais aucune alliance n'est à espérer.

Des bruits métalliques se firent entendre à travers les murs du krak.

-Nous devons nous hâter. Herr Gruber, avez vous autre chose à suggérer?




HRP : pas de soucis pour le RP, on a tous nos moments de fatigues. Pour être franc les miens je les trouve pas terrible non plus ^^

Aldric se releva, et regarda fixement le fier homme qui se dressait devant lui. Il commençait à comprendre ses paroles..L'ordre du Saint Marteau n'agissait pas par peur de l'hérésie, mais par respect envers l'Empereur, et envers Sigmar..Les membres de l'union des lames étaient unis par une amitié si forte, que l'entraide entre peuple leur paraissait toute naturelle...Mais pour les autres membres de ces races, nains elfes, et humains, la défense de leur terre, de leur famille, passait avant toute chose. Le répurgateur, grâce au Seigneur Vonsmann, commençait à comprendre cela...


"Je vous remercie, Hiork Vonsmann! Bien que pour moi, aider les membres de mon ordre, qu'ils soient nains ou elfes, soit primordial, vous m'avez fait comprendre qu'il n'en va pas de même pour tout le monde..."

Aldric von Gruber s'inclina une dernière fois devant le seigneur Vonsmann

"J'ai une proposition à vous faire, ou plutôt, un requête..Permettez à moi et à mes hommes de vous accompagner lors de votre voyage..Si vous ne désirez pas que nous vous suivions jusqu'à votre rendez-vous, nous pourrions vous laisser lorsque nous atteidrons le croisement de route qui mène jusq'au terres de mon ordre..

L'émissaire fit silence...Et ajouta

Moi et mes hommes serions ravis de pouvoir mettre épées et mousquets à votre service, herr Vonsmann.."

Hiork fut pris de court par cette requête. Il regarda Eomergon comme si il attendait une quelconque aide de sa part, puis il se ressaisit et son visage redevint aussi ferme et impassible quà l'ordinaire.

-Comme je vous l'ai dit, cette affire doit rester secrète pour le moment. Cela aurait été un plaisir pour nous, Frères du Saint Marteau, que d'avoir eu la compagnie d'émissaires respectés, mais nous ne pouvons nous le permettre, l'affaire étant trop importante pour que nous puissions prendre le moindre risque.

Il se racla la gorge et sourit légèrement.

-Bien. Je ne veux pas me montrer discourtois von Gruber, mais nous devons y aller, il me reste quelques préparatifs à terminer. Si vous n'avez rien à ajouter...



HRP : désolé pour le retard, j'ai déménagé et je n'ai pas encore de connection

L'émissaire comprenait le seigneur Hiork Vonsmann..Il ne pouvait pas prendre de risques avec des personnes qu'il connaissait à peine..

"Je comprends...Serait-il possible pour moi et mes hommes de nous reposer avant de partir?"

HRP: désolé un peu la flème là ^^

-Evidemment! Nous n'allons pas vous mettre dehors, nous n'en sommes pas encore là!

Le Grand Maître émis un étrange son rauque, ce qui pouvait être apparenté à un rire.

-Certains des Frères restent au krak, ainsi que les gardes, vous serez sous leur protection. Bien, nous devons finir les préparatifs.

Il se tourna vers Eomergon lui fit un signe de tête et continua.

-Je vous salue émissaires. Puisse Sigmar éclairer votre route.

Une fois Hiork et le Frère Eomergon parti, Onacius s'avança.

-De quoi avez vous besoin messire?